Le vélo en ville pourrait être le mode de déplacement idéal.

Rapide, économique et non polluant il remplace avantageusement la voiture mais… il reste dangereux.

Automobile, Bus, 2 roues et piétons doivent, en effet, partager un espace limité.

Une cohabitation souvent difficile notamment quand la voirie n’a pas été pensée pour les cyclistes.

Comment faire du vélo en ville en toute sécurité et comment éviter les accidents graves ?

Oui, car lors d’une collision entre une voiture et un vélo, le cycliste est clairement celui qui se trouve en situation de faiblesse.

 

Cologne

 Quelques exemples d’accident.

Analyse d’un déplacement.

 

Nous avons passé en revue les causes des accidents à vélo les plus fréquents en France et en Allemagne.

Quel est le pays le plus sûr pour les cyclistes ?

Nous avons étudié le nombre d’accidents à vélo dans les 2 pays.

En Allemagne, environ 79 000 accidents en 2014.

En France, on en dénombre 4500.

Rouler à vélo serait-il plus sûr en France. La réponse n’est pas si simple.

Seul 6% des français circulent à vélo tous les  jours.

En Allemagne, ils sont presque deux fois plus nombreux.

Le vélo est donc plus populaire en Allemagne mais il est aussi plus dangereux.

D’après les statistiques, le risque d’accident pour un cycliste est six fois plus élevé en Allemagne qu’en France.

La bonne nouvelle, c’est que les accidents mortels sont en régression dans les deux pays.

En 2014, 400 cyclistes ont succombés en Allemagne, en France, ils étaient 160.

Il y a 10 ans, ces chiffres étaient encore plus élevés.

D’un côté, comme dans l’autre, une voiture est impliquée dans un accident mortel sur trois.

Dans la plupart des cas, ces accidents sont imputables à l’automobiliste qui n’a pas vu le cycliste.

Quand la responsabilité incombe au cycliste,  c’est parce  qu’il n’a pas respecté la signalisation, circulé en dehors de la piste cyclable ou à contre-sens.

Globalement, dans un pays comme dans l’autre, les hommes ont  plus d’accidents que les femmes.

Statistiquement parlant,  le plus sûr est donc d’être une cycliste, en France, d’emprunter une piste cyclable dans le bon sens.

 

Munster, la ville pro-vélo par excellence

En moyenne, les cyclistes sont ici trois plus nombreux que les automobilistes.

Mais toute médaille à son revers.

En effet, vu le nombre sans cesse croissant de cyclistes pour une infrastructure héritée des années 50, les accidents de vélo sont légion à Munster.

 

Piste pour apprentissages.

Ecouteurs.

Lunette alcoolique

 

Avec ou sans casque ?

Crash-test avec et sans casque.

Voiture 40 km/h – Cycliste 15 km/h

Ni lui, ni l’automobiliste ne freine.

Le casque résiste.

Vu d’en haut, on peut observer où et combien de fois la tête du mannequin va frapper.

 Il y a 2 impacts sur le pare-brise, un sur le capot et un 4°, lourdement, sur la chaussée.

Modélisation.

Vitesse du véhicule et la taille du cycliste sont des facteurs déterminants.

Un enfant ne tomberait pas la tête dans le pare-brise mais sur le bord du capot et là, c’est bien plus dangereux que le pare-brise.

 Les points d’impact les plus fréquents sont les tempes, à la base du front et sur l’occiput.

Les différences entre avec et sans casque sont flagrantes.

Sans casque, les forces s’exercent sur les tempes, mais surtout sur la calotte crânienne.

 Avec, les forces sont absorbées dans un premier temps par le casque. Il n’y en a presque plus sur la calotte crânienne.

Résultat : avec le casque, pas de fracture du crâne et moins de blessures au visage.

Le casque protège la tête dans tous les cas.

C’est pour cela que je le mettrai toujours et le conseille à tout le monde.

N’allez pas en conclure qu’avec un casque, un cycliste est invulnérable !

Il doit être attentif à tous les dangers.

 

Xenius (Arte)