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Randonneuse - VTT - Gravel - Vélo léger

 

Dans les rallyes de l’Essonne ou d’ailleurs, le vélo léger représente 95% de l’équipement des cyclotouristes !!!

 

Notre histoire de vie influe sur nos pensées et nos réactions !

Je sortais de 5 années de compétition de course à pied et lorsque j’ai décidé de changer de sport, je n’ai pas voulu retrouver cet état d’esprit.

Le cyclotourisme m’a parfaitement convenu.

Dans les années 1970, les clubs étaient rares. J’ai choisi celui de Longjumeau. Il y avait là une tradition avec une prédilection pour les brevets randonneurs et les brevets montagnards.

A cette époque, nous dévorions les livres de J. Faizant, de Pierre Roques et de bien d’autres !

Nos références, c’était Singer, Herse et Routens !

Et nous faisions preuve de sectarisme : il n’était pas question d’avoir un vélo qui ressemble à un vélo de course !

Et puis j’ai déménagé et j’ai choisi un autre club : Viry-Châtillon. Il y avait de nombreuses femmes et l’esprit était plus à la balade. Ce qui n’empêchait pas les bagarres dans les côtes et les parties de manivelles sur quelques kilomètres ! Mais il faut bien le reconnaître, nous n’étions jamais les premiers arrivés !!!

Parallèlement à ces deux clubs, ma femme et moi, nous avons commencé nos voyages en cyclo-camping. Et cela a duré 15 ans.

Mon club a crée une section VTT et je me suis consacré à cette activité pendant 5 ans.

C’est à cette époque que j’ai eu 2 enfants et cela a changé beaucoup de choses ! Nous avons découvert le cyclotourisme familial.

J’ai encore déménagé et je suis arrivé à Villiers. J’ai voulu m’inscrire dans le club de ma nouvelle résidence.

A mes yeux, c’était un club de 'cyclo-sportifs'. Ils avaient tous des vélos légers. Et j’ai voulu vivre une nouvelle expérience !

La première sortie que j’ai effectué avec le C.O. Villiers, je l’ai réalisée avec ma randonneuse 650 : j’ai très vite compris que ce n’était pas l’outil adapté pour rouler avec mes nouveaux partenaires !

Je suis allé acheter un vélo de course.

Il a fallu que je m’adapte. Je me suis dit que puisqu’ils arrivaient à rouler sans sacoche, il fallait que j’observe comment ils s’y prenaient. J’ai écouté les conseils : ils m’ont parlé de manchettes, de bidon coupé, de chaussures avec des cales automatiques, de dérailleurs indexés !

Je me suis adapté aux nouveaux braquets : avant j’avais 48/42/28 dents, maintenant j’ai 53/39/30 !

Avant j’avais 5,50 m de braquet de base, maintenant j’ai 6,40 m sans faire plus d’efforts car le vélo est bien plus léger.

Avant je roulais à 25 km/h -> 25 000 m/h -> 416 m/min avec un braquet de 5,50 cela donne 75 tours/min

Maintenant je roule à 28 km/h -> 28 000 m/h -> 466 m/min avec un braquet de 6,40 cela donne 73 tours/min

 

La gravité est toujours présente.

Le vélo léger permet d’aller plus loin, plus facilement !

Cette expérience, avec mon nouveau club, m’a été très enrichissante.

Il m’arrive de rouler également avec d’autres clubs de l’Essonne, et on peut dire que, dans la majorité, un bon état d’esprit y règne. Nous roulons à allure soutenue, mais ce ne sont pas des courses où l’objectif est de larguer le copain.

Pour me résumer, à l’heure actuelle, je pratique toutes les formes du vélo : cyclotouriste sportive le dimanche (avec un bon état d’esprit), plus contemplative et fouineuse le mercredi, familiale et internationale pendant les vacances, VTT pour aller au boulot ou sur des pistes.

Toutes ces pratiques sont bonnes et recommandables !

Qui dit pratiques différentes, dit matériels différents : VTT, randonneuse, vélo léger, tricycle, grand bi, vélo couché, tandem !

 

Les solutions ne manquent pas !!!

 

Daniel CLERC

 

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