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Fondamentaux

 

 

Trilogie

 sport - relations humaines - tourisme

Importance qu’on accorde à chaque élément

 

La trilogie, cela permet de tout comprendre :

En fonction de l’importance qu’on accorde à un des 3 éléments on obtient toutes les catégories des cyclistes : Les compétiteurs, les cyclo-sportifs, les voyageurs, les contemplatifs, les cyclotouristes, les fouineurs, les familiaux, les solitaires et on devient très tolérant car tous ces gens là aiment le vélo !

 Les représentations en fonction des pratiques

Note : les pourcentages des camemberts sont forcément subjectifs.

 

 La compétition

Le sport a une importance extrême. Les relations humaines sont axées vers la victoire. Le coureur n’a pas le temps d’apprécier les paysages !

Les relations humaines existent à l'entrainement, pendant les transports, avant et après la compétition.

 Le cyclo-sport

Le sport est la finalité. Le chrono et le classement influent sur les relations humaines.

Le tourisme est présent dans certaines épreuves mais le cerveau est tellement monopolisé par l’effort que l’environnement n’est pas bien perçu.

Les relations humaines existent en dehors de l'épreuve.

 Le cyclotourisme sportif

Le sport a beaucoup d’importance. Les relations humaines sont excellentes !

Le cyclotouriste sportif est à l’écoute de son environnement même quand l’allure est soutenue.

 Le cyclotourisme

Le sport existe réellement dans les montées, contre le vent, quand le vélo est lourdement chargé (voyages) et lorsque le kilométrage est important.

Le tourisme a encore plus d’importance. Les relations sont excellentes.

 

Dans tous les cas, le sport est bien présent.

 Variations des 3 éléments

 sport, relations humaines et tourisme

 au cours d’une randonnée ou d’un rallye

 

C’est le cyclotourisme sportif que j’ai illustré.

Bien sûr, les pourcentages sont subjectifs.

Mais si on analyse bien les camemberts, on s’aperçoit encore une fois que le cyclotourisme ‘classique’ n’est finalement pas très éloigné de tout cela.

Quand on monte une côte, quand on traverse un paysage charmant, le cerveau humain réagit de la même manière que l’on soit sur un vélo léger ou sur une randonneuse !

Il n’y a que lorsque le vent est contraire que c’est différent : dans les pelotons, c’est beaucoup plus confortable !!!

Rappel : le mot tourisme n’est pas vraiment adéquat (puisque nous sillonnons des régions connues et qu’il ne s’agit pas de voyage). On devrait plutôt parler de disponibilité du cerveau à son environnement.

 

 Le départ – les points d’accueil – l’arrivée

Relations = 100 % - C’est l’occasion de voir les amis des autres clubs.

A l’arrivée, il y a toujours beaucoup de joie de vivre !

 Les premiers kilomètres

Relations : très importantes – Ca cause, ça cause.

Le corps s’échauffe doucement. Le cerveau se réveille tranquillement !

 Les lumières du matin

Un moment délicieux et précieux !

‘Tourisme’ très important

 Lieux touristiques – vallées – paysages

Moments agréables s’il en est !

L’allure est toujours plus modérée car notre attention est plus axée vers le ‘tourisme’

Dans les régions connues, le cerveau, en une fraction de seconde, est capable de discerner les changements par rapport aux fois précédentes.

On sait ce qu’il faut voir. Les sens ne sont pas à la recherche de l’inconnu.

 L’allure soutenue

C’est une allure réfléchie qui nous permet d’aller loin avec un cerveau disponible pour capter notre environnement.

L’allure soutenue nous offre le plaisir de vivre notre corps.

 Vent contraire

La vie du peloton devient plus présente. Les généreux se mettent au service des autres.

Le sport (l’effort) prend encore plus d’importance.

 Côtes

C’est une tradition. C’est comme ça dans plein de clubs. C’est comme ça depuis des décennies :

les côtes sont le moment où les cyclotouristes sportifs s’amusent à faire la course !!!

 Plateaux, routes monotones

Les relations humaines prennent plus de place car il n’y a rien à voir. Heureusement que nous sommes en groupe.

Le sport prend dans ces moments là plus d’importance conduisant souvent à des accélérations

(dans la limite de nos faibles moyens) et à des jeux : on ne s’ennuie plus !!!

 Les derniers kilomètres

Ce doit être une tradition. Souvent le peloton accélère. On dit qu’il sent l’écurie !

Personnellement, je n’aime pas trop. Je serais plutôt pour un retour au calme.

Mais comme je veux rester avec les copains, je force un peu !!!

 

Dans la vie, dans l’année, dans la journée, les 3 éléments de la trilogie varient (voir les représentations) !

En raisonnant ainsi, le matériel utilisé n’a plus d’importance. C’est le cerveau du cycliste qui est important !

 

Daniel Clerc

 

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