Bouchon d'objectif
Au moment de l'extinction,
le Nikon Coolpix P6000 (comme la plupart des compacts) à un objectif qui
se rétracte et des lamelles se mettent en place pour protéger
l’objectif. A l'allumage, quand on le sort du sac, il suffit d’une seule
main pour le mettre en route et prendre la photo.
Jusqu'à aujourd'hui, le
Nikon P6000 s'est révélé très satisfaisant quand la lumière est
abondante.
J'ai voulu faire un
reportage d'une
randonnée VTT de nuit.
J'ai donc choisi mon Lumix
LX5. Il est meilleur dans les hautes sensibilités et il a un objectif de
25 mm qui ouvre à F2 (au lieu de 2.7).
Le Lumix LX5 se veut
être un appareil pour "expert" : il a un bouchon d'objectif !
Et pour le mettre ou
l'enlever, il faut forcément... deux mains !
La randonnée VTT de nuit
s'adressait à un public familial. Les chemins étaient bien revêtus.
L'allure des cyclistes était lente. La distance était de 17 km.
J'ai donc fait la quasi
totalité du circuit d'une seule main !
Si j'avais voulu ranger
mon appareil dans mon sac sans mettre le bouchon, l'objectif aurait pu
être rayé.
Quand j'ai rangé
l'appareil, à cause de portions mal revêtues ou pavée (ce qui m'a obligé à tenir
le guidon avec les deux mains), il a fallu que je m'arrête. Ensuite,
nécessité de rattraper le groupe... A VTT, je n'ose pas me
lâcher des deux mains.
Pourquoi cette
réflexion ?
Pour que les fabricants
réfléchissent à ce problème du bouchon pour les appareils "experts".
L'idée : nous avons
besoin d'un compact très vite opérationnel.
Rater une photo à cause
d'un bouchon alors qu'il existe des solutions (lamelles), ce serait un
comble !
Remarque :
Sur mon vélo, je n'utilise
pas de lanière de cou.
La position du cycliste à
45° aurait pour conséquence que l'appareil photo balloterait dans tous
les sens.
De plus, l'acte de
photographier se faisant à bout de bras, il faut une liberté totale dans
les mouvements.
Daniel Clerc |