Deux crevaisons... 05-11-2021
Vendredi, je roulais avec
Ballainvilliers.
A l’entrée des Molières, j’étais
légèrement distancé.
J’avais fait deux gros efforts
dans les côtes précédentes…
J’ai ressenti un manque de
pression dans la roue arrière…
J’ai perdu quelques secondes à
vérifier si c’était vraiment une crevaison.
J’ai perdu, de ce fait, le
contact avec mon groupe.
Je suis très minutieux pour ce
genre de réparation.
Démontage.
C’est un pneu 4 saisons que je ne
connais pas bien et j’ai eu des difficultés pour soulever les
tringles avec les démonte-pneus.
(Avec mon VTT, c’est toujours
très facile).
Etant tout seul, j’ai pris mon
temps pour savoir d‘où venait la panne.
Inspection minutieuse du pneu
intérieur et extérieur, du fond de jante.
Et je n’ai rien trouvé…
Remontage assez facile.
Regonflage avec la pompe à
raccord qui a un assez gros débit (c’est celle de mon VTT)
Une centaine de coups…
5 bars…
Avec mon ignorance de la cause,
je suis reparti prudemment…
20 km pour rentrer… (Les Molières
/ Villiers)
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5 km plus loin, à Gometz la
Ville, j’ai senti une nouvelle baisse de pression à la roue arrière…
Je me suis dit, je n’ai pas
résolu le problème, et il recommence…
Dans ces moments là, on essaye de
voir toutes les possibilités qui s’offrent à nous.
Dans mes sorties de la matinée,
je ne prends qu’une chambre à air et également des rustines et de la
colle en cas de double crevaison.
Mais vous savez mieux que moi que
ce n’est jamais simple de réparer sur la route.
Chez moi, c’est souvent
problématique. Avec mon oreille sourde, je ne peux pas localiser les
sons.
Le dernier recours, c’est l’eau.
Alors dehors, vu que la crevaison
est lente… le trou doit être minuscule...
15 km, c’est long à pied…
Acheter une autre chambre sur le
parcours (petit centre commercial - Vélociste…)
Demander à un cycliste de
passage… (Jamais simple)
Alors, j’ai choisi la solution la
plus simple et la plus rapide.
Regonfler
C’est là que la solution des
gonfleurs avec CO2 n’est pas satisfaisante.
50 coups.
La suite de la sortie était
vraiment incertaine.
Je roulais en évitant les
obstacles car la pression ne durait pas longtemps.
Avant Janvry, je me suis arrêté
dans les champs.
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Dans la descente du Déluge, les
bandes rugueuses ont été prises avec lenteurs…
Marcoussis, nouveau gonflage.
Montlhéry également.
L’inquiétude de la roue à plat s’amenuisait
(pas de boyau comme les coureurs)
Avec des aménagements très
contraignants pour les pneus en zone urbaine.
A Longpont, 50 coups
J’avais enlevé mes gants pour que
cela aille plus vite.
Soulagement car je savais que je
pouvais rentrer à pied.
Bien content d’être rentré !
La première chambre à air neuve
avait un trou sur le côté.
Je n’ai toujours pas
d’explication.
La deuxième, c’était à
côté d’une rustine, il y avait comme une usure.
Samedi, essai sans problème.
La solution de regonfler ?
Ce n'est pas la première fois !
Mais avec le VTT, il y a beaucoup plus d'air.
Le tubeless est-il
préférable ?
Daniel CLERC |