Une question :
Les valeurs du
cyclotourisme sont-elles à l'intérieur d'une sacoche !?
La Fédération (et une petite partie de
ses adhérents) fait un complexe du vélo léger (dit "de course").
Au niveau fédéral, la promotion de
l’image du cyclotourisme se fait en partie à travers les photos dans les
colonnes de notre revue.
Bien sûr, cette image n’est pas
compatible avec l’image des compétiteurs.
Et c’est pour cela que les
responsables de la revue (qui font un travail remarquable) essayent de valoriser
la randonneuse ou les vélos équipés de sacoches, en sélectionnant les photos
publiées (surtout pour la couverture), pour se différencier de la FFC.
Mais cette image, positive au
demeurant, ne coïncide plus, en partie, avec la réalité du terrain.
Aujourd’hui, la majorité des adhérents
utilisent un vélo léger
Il ne faut pas en être désolé !
Je voudrais vous faire comprendre que
ce n’est ni le vélo, ni les sacoches, ni les garde-boue, ni la taille des roues
qui ont un cerveau et des organes sensitifs, mais le cycliste qui est dessus !
Le moteur, ce sont les muscles...
Ce n’est pas le vélo qui va vite : ce sont les muscles du
cycliste qui permettent à l’engin d’avancer !
Quand à la perception des choses, elle
est atténuée lorsque l’on fait un gros effort, lorsqu’on a une réflexion
importante ou lorsque la fatigue arrive. Vous l’avez bien compris : cela se
passe sur n’importe quel vélo puisque c’est le cerveau qui est en cause !!!
Bien loin de moi l’idée de généralisation. Il ne faut surtout pas que tout le
monde roule avec un vélo léger. Ce qu’il faut, c’est que chacun adapte le matériel par rapport à son
activité ou au groupe qu'il choisit.
Pour conclure, si j’ai choisi ce titre
« Je suis un cyclotouriste qui utilise un vélo léger » c’est pour montrer
que dans cette histoire, c’est l’Homme qui est important. Le matériel, c’est
secondaire !
Daniel CLERC |