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Créativité au quotidien

 

 

 

 Circuits GPS

 

Au départ, c'est toujours un peu la feuille blanche.

Psychologiquement, je ne me dis jamais  "dois-je y aller ?".

C'est une nécessité.

J'ai toujours du plaisir à me préparer pour la sortie. C'est un peu un rituel.

Quel vélo prendre : route ou VTT/Gravel ?

Vérification de la pression de gonflage.

Le bidon d'eau. Cuissard, plusieurs épaisseurs. Le casque. Les chaussures cyclistes. Mini téléphone, pompe, papiers, barres...

 

Ensuite, la décision vient de la sortie précédente.

Si j'ai fait précédemment la vallée de l'Orge par exemple, je m'oriente ailleurs.

Si le temps est humide, j'opte pour une sortie Gravel/route.

Le moment conditionne également mes choix : loin des voitures à certaines heures.

Si j'ai du temps, je prends une direction où j'ai encore besoin d'explorer.

Par contre si c'est week-end, j'oriente la sortie vers des lieux où le public est important.

 

Au début, c'est toujours très très connu , mais jamais pareil quand même.

Ensuite, il y a toujours l'obsession pour moi, de découvrir ce qui me pousse à toujours tenter des nouvelles solutions.

Tout est possible à Gravel : chemin, route, piste, trottoir, lieu public...

 

A chaque découverte, il y a du plaisir et une augmentation des possibilités.

Je m'aperçois que les possibilités sont quasiment infinies.

Bien sûr, il faut une bonne mémoire pour mémoriser les parcours.

 

En ce moment, je m'oriente souvent vers les départements urbanisés (Val de Marne, Hauts de Seine).

Cela prend plus de temps pour appréhender ces communes car elles sont très urbanisées.

Pour mes circuits GPS, c'est à moi de découvrir leurs ressources touristiques et adapté au itinéraire vélo.

J'ai donc besoin d'y aller plusieurs fois pour les aborder de différentes manières.

Cela se termine souvent par un reportage photo.

 

Sur les parcours très connus et qui s'y prêtent, je roule souvent d'une manière soutenue. Mon entrainement me le permet.

Les sorties explorations/urbaines se font à allure lente pour bien assimiler l'intérêt des parcours.

J'ai donc plus froid lors de ces instants ou le corps fonctionne au ralenti.

Mais le cerveau est au maximum de son attention : visualisation, sensation, mémorisation, choix dans la suite du parcours.

 

Au retour, sensation de bien être.

Avoir l'impression qu'il s'est passé quelque chose.

Le cerveau a été très occupé. L'oxygénation a été importante. Tout le corps a fonctionné. La forme est là.

La créativité au quotidien.

La douche fait partie du plaisir.

 

Bonheur universel ?

Non, car tout dépend de l'état d'esprit de chacun.

 

Daniel CLERC

 

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