| Analyse 
			de la dangerosité de mes déplacements à vélo 
			Personnellement, je n’ai pas d’angoisse par rapport à la voiture. 
			Mes parents n’ont jamais eu un mot là-dessus. C’était une autre 
			époque. 
			La toute première fois que j’ai fait du vélo, à 7 ans, j’ai failli 
			être heurté par une voiture. Juste avant, mon frère me tenait 
			encore par la selle et courait à côté de moi. Une fois seul, au bout 
			de ma rue, je n’ai pas su freiner… 
			En soixante ans, j’ai été renversé deux fois. A chaque fois, les 
			conducteurs ne m’avaient pas vu. 
			En tant qu’enseignant, le trajet domicile-travail était court et 
			sans danger. 
			Aujourd’hui, dans ma pratique quasi quotidienne, je ne reviens 
			jamais avec le sentiment d’être passé près de la mort…  
			Dans les sorties/rallyes sur route non plus. Cela se constate dans 
			les comptes-rendus sur les réseaux sociaux (quand il y a un 
			problème, cela se sait vite…). 
			Je constate également, que les automobilistes s’arrêtent très 
			facilement quand ils voient un cycliste avec la roue engagée sur la 
			chaussée (vallée de l’Orge & Yvette). 
			J’explore complètement ma région à vélo. 
			Je ne choisis pas les routes dangereuses. Mes solutions de parcours 
			sont réfléchies avec les jours et les horaires. 
			L’urbain ne représente pas de problème. 
			Ma vision est donc large (temps/espace : 9000 km par an). 
			  
			Daniel Clerc (20-06-2018) 
			  |