Variations des 3 éléments
sport,
relations humaines et tourisme
au
cours d’une randonnée ou d’un rallye
C’est le cyclotourisme
sportif que j’ai illustré.
Bien sûr, les
pourcentages sont subjectifs.
Mais si on analyse bien les
camemberts, on s’aperçoit encore une fois que le cyclotourisme ‘classique’ n’est
finalement pas très éloigné de tout cela.
Quand on monte une côte,
quand on traverse un paysage charmant, le cerveau humain réagit de la même
manière que l’on soit sur un vélo léger ou sur une randonneuse !
Il n’y a que lorsque le
vent est contraire que c’est différent : dans les pelotons, c’est beaucoup plus
confortable !!!
Rappel : le mot tourisme n’est pas
vraiment adéquat (puisque nous sillonnons des régions connues et qu’il ne s’agit
pas de voyage). On devrait plutôt parler de disponibilité du cerveau à son
environnement.
Le départ – les points d’accueil –
l’arrivée
Relations = 100 % - C’est l’occasion
de voir les amis des autres clubs.
A l’arrivée, il y a toujours beaucoup
de joie de vivre !
Les premiers kilomètres
Relations : très importantes – Ca
cause, ça cause.
Le corps s’échauffe doucement. Le
cerveau se réveille tranquillement !
Les lumières du matin
Un moment délicieux et
précieux !
‘Tourisme’ très
important
Lieux touristiques –
vallées – paysages
Moments agréables s’il
en est !
L’allure est toujours
plus modérée car notre attention est plus axée vers le ‘tourisme’
Dans les régions
connues, le cerveau, en une fraction de seconde, est capable de discerner les
changements par rapport aux fois précédentes.
On sait ce qu’il faut voir. Les
sens ne sont pas à la recherche de l’inconnu.
L’allure soutenue
C’est une allure réfléchie qui nous
permet d’aller loin avec un cerveau disponible pour capter notre environnement.
L’allure soutenue nous offre le
plaisir de vivre notre corps.
Vent contraire
La vie du peloton
devient plus présente. Les généreux se mettent au service des autres.
Le sport
(l’effort) prend encore plus d’importance.
Côtes
C’est une tradition.
C’est comme ça dans plein de clubs. C’est comme ça depuis des décennies :
les
côtes sont le moment où les cyclotouristes sportifs s’amusent à faire la
course !!!
Plateaux, routes
monotones
Les relations humaines
prennent plus de place car il n’y a rien à voir. Heureusement que nous sommes en
groupe.
Le sport prend dans ces
moments là plus d’importance conduisant souvent à des accélérations
(dans la
limite de nos faibles moyens) et à des jeux : on ne s’ennuie plus !!!
Les derniers
kilomètres
Ce doit être une
tradition. Souvent le peloton accélère. On dit qu’il sent l’écurie !
Personnellement, je
n’aime pas trop. Je serais plutôt pour un retour au calme.
Mais comme je veux
rester avec les copains, je force un peu !!!
Dans la vie, dans l’année, dans la journée, les 3 éléments de la trilogie
varient (voir les représentations) !
En raisonnant ainsi, le matériel utilisé n’a plus d’importance. C’est le
cerveau du cycliste qui est important !
Daniel Clerc |