Nous avons l’habitude de parcourir notre région à vélo.
Nous la connaissons bien mieux que la plupart des gens qui nous
entourent.
Nous savons en apprécier les paysages.
Nous avons en tête l’aspect, la difficulté de la plupart des
côtes qui sont toujours un moment « fort » dans la sortie. Certains les
redoutent car la gravité est vraiment importante et l’effort fourni n’est jamais
négligeable.
Personnellement, à cause de mes nombreux reportages et sorties,
je suis arrivé à une nouvelle approche de notre région :
je l’appréhende aujourd’hui avec un esprit de géographe.
Cela veut dire quoi ?
Cela veut dire que je ne me contente plus d’appréhender une côte
pour sa difficulté mais je la rattache à sa géographie :
- de quelle vallée s’agit-il ?
- où se trouve la rivière ?
- comment se nomme-t-elle ?
- de quel coteau s’agit-il ?
- rive droite ou rive gauche ?
Rien de très compliqué !
Tout à l’heure, avec Jean Claude, dans la descente du déluge,
j’observais l’étendue de cette vallée. Le point de départ, sa largeur. Arrivés à
Marcoussis, nous avons repéré où passait la « Salmouille » puisque c’est d’elle
qu’il s’agit.
La côte de l’Escargot, c’est le coteau rive gauche. Le déluge,
c’est le coteau rive droite.
Plus tard, en continuant sur le plateau après l’Escargot, j’ai
proposé à mes deux compagnons de rejoindre la vallée du « Rouillon » par Nozay
et la nouvelle route.
Daniel Clerc
PS : sur la photographie aérienne : à gauche,
l'autodrome de Montlhéry - au milieu de la vallée : le Centre National de Rugby
de Marcoussis.
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