Quand des responsables
français aménagent, avec les armes ralentisseurs et STOP, avec pour
conséquence des déplacements de plus en plus invivables et injustes
pour l'ensemble des usagers et qu'en plus ils modifient les lois sur
les cyclistes pour les durcir, on peut affirmer qu'ils sont dans
l'erreur.
Un exemple :
Interdiction de circuler sur le trottoir
Au Pays-Bas ou au Danemark,
par exemple, les cyclistes sont des millions. Leur déplacement est donc
très organisé.
En France, ce n'est
vraiment pas le cas.
Dans les grosses villes,
heureusement, il y a de plus en plus de cyclistes.
Mais ailleurs, ils sont très rares.
Pourquoi avoir fait une loi
qui généralise l'interdiction alors qu'elle ne s'adresse qu'à une infime
partie de la surface du territoire?
En
France, il y a des millions de kilomètres de trottoirs où il n'y a
jamais personne.
La
présence d'un cycliste ne pose donc, la plupart du temps, aucun
problème.
Et
s'il y a un piéton, c'est un arrangement à l'amiable (le cycliste
laisse passer), avec un sourire !
Dans
les endroits partagés, cela se passe très bien : les piétons et les
cyclistes font partie du même monde : les non-motorisés.
Quand c'est trop dangereux, quand c'est sens-interdit, quand on
remonte en sens inverse, le trottoir reste la solution
"providentielle".
Pour les enfants, c'est
souvent la seule voie envisageable par les parents. |