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Ensemble ?

Diversité plutôt qu'uniformité !

 

 

 

 A - La trilogie « sport-tourisme-rapports humains » et l’importance qu’on accorde à chacun des trois éléments permet de mieux comprendre le comportement des cyclistes dans les clubs.

1 – celui qui attache beaucoup d’importance au sport aura tendance à choisir des circuits « références » qui lui permettront de mieux évaluer sa progression, sa forme. Il s’entrainera tout seul si c’est nécessaire.

2 – celui qui attache beaucoup d’importance au tourisme ne pourra pas se contenter de faire toujours le même circuit ! Il roulera, souvent, tout seul pour découvrir au mieux sa région.

3 – celui qui attache beaucoup d’importance aux rapports humains roulera rarement tout seul mais il pourra faire plusieurs fois le même circuit !

Et comme la nature humaine est riche et complexe, cette trilogie « sport-tourisme-rapports humains » peut évoluer, en terme d’importance, au cours d’une sortie, d’une saison, d’une vie.

Les priorités individuelles sont parfois en contradiction avec celles du groupe.

Personnellement, j’attache beaucoup d’importance aux trois éléments. Je trouve mon équilibre dans les côtes (où je m’exprime…), l’importance du groupe (je ne le quitte pas la plupart du temps), et le besoin de tourisme (le mercredi, je n’hésite pas à « plonger » dans la Vallée de Chevreuse).

 

 B - Sortie vélo interne au club

C’est la liberté : dans notre activité, il n’y a aucune obligation.

Les cyclistes sont là parce qu’ils en ont envie (si la météo n’est pas trop défavorable) !

Et s’ils sortent le dimanche (ou le mercredi), c’est parce qu’ils veulent faire du vélo en groupe !

A l’ACS, il y a 3 ou 4 groupes : chacun peut trouver à peu près le niveau/le groupe qui lui convient.

On constate que certains cyclistes ont des contraintes (extérieures ou non) qui les obligent à quitter le groupe.

Encore une fois, les priorités de chacun influent sur leur comportement au sein du groupe.

En majorité, on s’aperçoit qu’à Savigny, les gens ont envie de rester ensemble.

 

 C - Sortie vélo dans un rallye

Il y a deux états d’esprit : s’intégrer avec d’autres clubs ou rester entre nous.

Personnellement, quand j’étais à Villiers sur Orge, nous étions souvent très peu nombreux. Nous cherchions à nous intégrer dans d’autres groupes. J’ai souvent roulé avec Longjumeau, avec Ballainvilliers, avec Saint Michel et parfois avec Savigny. De plus, mes reportages photos me poussent à couvrir le plus possible de clubs différents pour enrichir mes reportages.

A Savigny, le nombre important de membres fait que nous nous suffisons à nous même.

Ceux pour qui le sport est la priorité ont tendance à chercher des groupes extérieurs qui leur conviennent.

L’intérêt des rallyes est important : cela nous oblige à partir d’ailleurs. Les itinéraires (réfléchis) sont différents. On retrouve d’autres clubs. Il y a beaucoup plus de monde (sensation de fête). Les clubs se mélangent. Les allures sont différentes. Il y a des ravitaillements. Il y a un fléchage. Il y a plusieurs parcours.

 

 D - Le problème du cycliste qui a du mal à suivre

(Manque d’entrainement/mauvaise forme/débutant/autre) :

Si c’est une femme, « no problem ! », il y a toujours un homme prêt à se dévouer !

Si c’est un homme, le principe de solidarité voudrait qu’il ne reste pas seul (pour les sorties en club – pour les rallyes, le nombre important de participants limite cette éventualité qui est pourtant envisageable).

Mais parfois un cycliste qui a du mal à suivre se retrouve seul sans que les autres s’en aperçoivent.

Certains cyclistes au club comptent les participants au départ pour savoir le nombre de cyclistes et éviter d’en « perdre » en route !

Face à ce problème, l’attitude du groupe ou d’éléments du groupe peut être très diverse.

Cela dépend de beaucoup de facteurs :

- si cela arrive au début ou à la fin de la sortie

- à quel moment dans la saison cycliste

- avec quelles difficultés dans le circuit

- avec quel groupe (nombre d'éléments et niveau)

- avec quelle météo

- avec quelle fatigue/humeur du groupe

- avec quel cycliste lâché

- avec quel leader du groupe

A mon avis, la solution minimale, dans le cas d’une fatigue vraiment importante, c’est qu’un cycliste se détache pour accompagner le cycliste en difficulté (quitte à trouver un itinéraire plus court). Le groupe continue à son allure.

Mais les cyclistes chevronnés qui se retrouvent tout seul (pour diverses raisons) préfèrent souvent rentrer tout seul à leur rythme.

 

 Conclusion

A travers cette analyse, on voit bien qu’on ne peut pas édicter des règles rigides qui ne conviendraient pas à tout le monde.

La majorité veut rester ensemble : très bien !

Des individualités préfèrent faire autrement : très bien !

Un cycliste en difficulté : le groupe ou des éléments du groupe décident au cas par cas.

 

Dans tous les cas, il faut faire confiance à l’intelligence individuelle : il y a toujours des personnalités qui sont prêtes à aider les autres.

Les règles/règlements ne sont jamais utiles dans ces cas là !

 

Daniel Clerc

 

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