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Les VTT VTC utilisés

 

1995 : Mon premier VTT

2006 : un nouveau VTT

2007 : nouveau VTT pour Florian

2010 : VTT carbone

 

 1995 : premier VTT

Je l’ai attendu plus d’un mois !

J’apprécie ce délai entre le moment où l’on passe la commande et le moment où l’objet arrive. Ça entretient le rêve. Durant cette période, j’ai continué à dévorer les revues et les visites des magasins de cycles.

Je suis un randonneur qui aime la finesse des vélos légers.

Et voilà que je trouve ma nouvelle acquisition (presque) belle… avec ses gros pneus, sa fourche jaune à suspension, son cadre slooping, sa selle minuscule, sa potence inclinée vers le haut, ses câbles qui passent sur le tube horizontal, ses plateaux tout tordu, sa tige de selle qui sort énormément, son cintre qui n’offre que deux positions avec ses bars-end (comme ils disent) !!!

Avant cet achat, ma conception était celle ci : dans la plupart des voyages, on fait 98% de routes et quelquefois des pistes (pas si mauvaises que cela).

Un vélo de cyclotourisme suffit donc. Parmi mes (presque) 1000 cols, il y en a une soixantaine de muletiers. Et le 650 ou le 700 sont toujours passés sans encombre...

Je ne sais pas comment la décision d’acheter un VTT est vraiment arrivée…

• Depuis notre déménagement, je me promène souvent, avec Florian et Doro, sur les pistes et les chemins autour de la vallée de l’Orge. Mon fils pèse de plus en plus lourd (18 kg avec le porte-bébé). Les pneus de 28 de mon 700 sont un peu justes…

• Peut-être aussi l’envie d’avoir une autre approche de ma région. Je la sillonne depuis l’âge de 14 ans et je connais toutes les routes par cœur.

• L’influence des médias y est forcément pour quelque chose.

• La maturité à laquelle sont arrivés les VTT et leurs équipements.

• L’influence de quelques amis qui ont, eux aussi, acheté cet engin.

• Quelques chutes en muletier avec ma randonneuse (guidon de course) dans des descentes trop abruptes m’ont obligé à réfléchir à un matériel plus adapté (guidon plat et poignées de freins à portée de main)

Ma première expérience sur un VTT remonte à 1988.

C’était en Californie près du lac Tahoe. Deux américaines nous avaient prêté le leur. Elles disaient que c’était ‘Fun’. Doro et moi, nous avions fait un petit tour. Nous avions trouvé le rendement faible mais sur la piste cela nous changeait de nos 650. Déjà à cette époque, le VTT était une véritable révolution aux states.

Mountain-bike en Californie (Lake Tahoe - 1988)

Une autre fois, à la semaine fédérale de Bourg, j’avais roulé sur le VTT de Magnouloux (offert par Cattin). J’avais bien aimé !

Une autre fois, c’était à Quiberon. J’avais loué un Peugeot (haut de gamme à l’époque) et j’étais parti pour la demi-journée. J’en garde un souvenir merveilleux mais c’est plutôt pour le temps qu’il faisait (en février) et le circuit que j’avais réalisé.

Enfin, une sortie avec nos amis de Nevers : eux sur le tandem, nous sur leurs VTT.

Au bout du compte, une expérience minime sur ce genre d’engin et surtout une utilisation qui n’avait jamais vraiment été tout terrain. J’étais donc peu enclin à en acheter un !

Et pourtant, depuis une semaine, IL trône dans mon salon. Je ne le quitte plus des yeux !

Près de chez nous, il y a un bois où il y a un véritable parcours de VTT. J’ai tout à apprendre ! Je me suis fait peur. Je découvre l’aspect ludique de cette discipline mais comme je ne suis pas casse-cou j’ai tendance à me "planter". Mais ce nouvel apprentissage ne me déplaît pas !

Le matériel souffre. Ça n’a rien à voir avec la route. Et je comprends mieux la nécessité d’un vélo adapté.

Mais pour l’instant, mon ‘bike’ est trop neuf et je n’ai pas du tout envie de l’abîmer. Aussitôt rentré, aussitôt bichonné.

On a mis l’éclairage à piles (fourni obligatoirement) sur le tricycle de Florian (la sonnette aussi) : il est tout fier !

 2006 : un nouveau VTT

La suspension de mon ancien VTT n'amortissait plus rien du tout. Les freins V-bracke avaient un jeu terrible. Les plateaux étaient complètement usés. Les poignées des changements de vitesse étaient très dures à tourner...

Quel choix pour un nouveau vélo ?

Il sera utilisé surtout pendant les vacances.

Je n'avais pas besoin d'un tout-suspendu car je ne pratique plus le VTT pur et dur.

Je voulais quelque chose de relativement léger avec des braquets adaptés à la montagne.

Lac Scheffau en Autriche (2006)

 

Pendant les vacances, je ne pratique pas le vélo en groupe. Je 'découvre' seul ou en famille. Je n'ai donc pas besoin de mon vélo léger.

Je préfère le sentiment de liberté que procure le VTT avec sa faculté d'aller (presque) partout.

Je roule essentiellement sur des routes ou des bonnes pistes. J'ai donc fait le choix de mettre des pneus routes pour améliorer le rendement.

J'ai mis un guidon plat plus étroit avec des bars-end. J'ai inversé la potence pour abaisser le poste de pilotage. J'ai acheté une bonne selle. J'ai remplacé la roue libre.

Les freins à disque se sont révélés très performants dans les longues descentes. L'inconvénient, c'est le poids en sens inverse !

Pourquoi je n'utilise pas ma randonneuse ?

Au cours de nos voyages en cyclo-camping, les porte-bagages étaient indispensables. Les garde-boue avaient de l'importance. Par mauvais temps, nous étions bien protégés. Nous avions également une cape cycliste. Des bavettes pour éviter les projections complétaient l'équipement tout-temps.

Mais ces foutus garde-boue étaient toujours tordus, abimés lors des transports en avion ou en train.

Aujourd'hui, nous ne voyageons plus de la même façon :

Sur la galerie arrière, nous transportons 4 vélos. C'est toujours un peu compliqué à installer.

Si les vélos étaient équipés de garde-boue, cela deviendrait problématique. Les guidons touchent parfois les pneus. Il faut que j'enlève les pédales du vélo de Clément, il faut que je baisse la selle de Florian !!!

Nous pratiquons une activité sportive. Tous les vêtements finissent dans la machine à laver après chaque sortie (quelque soit le temps).

Le besoin de se protéger n'est donc plus le même !

J'ai quand même des garde-boue amovibles qui suffisent largement pour ne pas avoir le cuissard trempé...

Les mentalités évoluent. Dans les cours de récréation, quand il pleut, la majorité des enfants ont envie d'être sous l'eau. Ils aiment ça. Nous, les adultes, on cherche tout de suite à s'abriter !

Pour les sorties courtes, quand il ne fait pas froid, il n'y a rien de désagréable à être mouillé par la pluie. Elle nous vivifie !

Observez l'état des garde-boue de mon amie Véronique !

 2007 : nouveau VTT pour Florian !

Cela devient une habitude ! 

Achat d'un VTT neuf puis transformations.

Changement de la selle, des pneus, de la potence, du guidon...

Ajout des porte bidons, des bars-end, des cale pieds, d'un compteur...

Tout le monde en 26 pouces (pour la pratique familiale, c'est une bonne solution) !

Clément (10 ans) récupère le VTT de son grand frère (un 26 pouces petite taille)

J'ai remis une petite potence et j'ai enlevé les bar-end.

 2010 : VTT carbone

VTT Carbone : pourquoi faire ?

Surtout pour les vacances : depuis des années, je prends mon VTT, en vacances, pour sa polyvalence. Avec des pneus lisses ou avec des pneus à crampons. Comme je roulais soit en famille, soit tout seul, le problème du rendement avec les groupes ne se posait pas la plupart du temps…

… sauf quand je fais mes reportages à vélo : là, plusieurs fois, j’ai été handicapé par le poids de mon engin et je m’étais promis d’acheter un VTT carbone quand il sortirait. Je ne voulais pas mettre plus de 2000 euros car je trouve que le matériel s’abime vite sur les pistes.

 

Comparaison VTT carbone (10,2 kg) - VTT alu (12,5 kg)

Mon VTT alu, il commence à être fatigué. Les commandes sont devenus imprécises. J’ai fait révisé ma fourche. Il faut que je démonte mes moyeux. Il faut changer la chaîne et les pignons : vous connaissez l’histoire !

10 kg avec un cadre carbone et des roues plus légères : ça rend les choses plus agréables. En plus, ce cadre est confortable.

Sur mon VTT acier, j'avais des commandes rotatives.

Sur mon VTT alu, les commandes étaient aux manettes de freins (ce qui avait l’avantage de pouvoir être changé en tenant les bars-ends). Les commandes étaient inversées.

Sur mon VTT carbone : je cherche encore les commandes (qui ne sont pas inversées !) et je me demande laquelle il faut appuyer !

 

Comparaison VTT carbone (9.8 kg) - Look (8.5 kg)

J’ai mis des pneus Hutchinson Top Slick 2 - 26 x 1.0 (200 g) avec des chambres qui pèsent 100 g : total 300 g (les pneus Tubeless Hutchinson Cobra 26 x 2.10 pèsent 660 g)

Ce matin, sur le plat, j’ai suivi sans problème le groupe. Même à 28 à l’heure, je n’avais pas l’impression de faire un gros effort. Le même effort que d’habitude.

Dans les côtes (ah, la gravité), dans Roussigny, j’ai monté à 18 km/h et l’escargot entre 18 et 20 (en danseuse). Les 1,3 kg entre le look et le VTT se sont fait davantage sentir : entre 1 & 2 km/h.

Conclusion : on a toujours intérêt, quand on roule en groupe, à avoir le matériel le plus léger possible dans les côtes.

Ce qui est nouveau, c’est que la solution VTT carbone est envisageable.

 

Freins

Freins à disque.

Pour les vélos légers, c’est inutile puisque par principe, c’est  la légèreté qui est recherchée. Nos freins à étrier sont efficaces. De plus, la faible surface de contact du pneu de route n'offre pas une adhérence suffisante en cas de freinage brutal avec des freins à disque.

Pour les VTT, le freinage sur jante est à proscrire à cause des poussières des pistes ou de la boue. Le disque, lui, est toujours efficace. Même dans les longues descentes de montagne (pas d’échauffement des jantes).

Ce matin, feu rouge dans la très forte descente de la côte des Belles Dames. J’ai pu m’arrêter sans problème alors que Jean Michel a du passer le feu. Ce qui soulève un problème de sécurité : si un cycliste m’avait suivi de trop prêt, il n’aurait pas pu s’arrêter et il m’aurait heurté.

Dans les descentes, il vaut mieux ne pas se serrer !

Conclusion, dans nos groupes, autant avoir le même type de freinage.

 

Guidon plat

Sur la route, le guidon a plusieurs positions est préférable.

L’été, quand je roule tout le temps avec un guidon plat, j’ai davantage mal aux mains surtout à l’extérieur des paumes.

En plus, le guidon plat n’offre pas la position basse (descente et contre le vent).

Alors, vous allez me demander, pourquoi mettre un guidon plat sur les VTT ?

Je me souviens de vacances passées à Font Romeu : je descendais une piste (de ski) avec une randonneuse (guidon de course) : j’ai fait un soleil ! Le centre de gravité était trop devant.

Avec un guidon plat, dans les fortes descentes, on a toujours les doigts sur les freins et on peut en même temps passer les fesses derrière la selle si le besoin s’en fait sentir.

Le guidon plat, c’est mieux aussi dans les villes, les pistes cyclables où il y a beaucoup de monde. 

En un mot : quand il faut pouvoir freiner à tout instant.

Dans nos sorties sur route, nous n’avons pas ce problème.

Descentes

Dans la descente de Bel Air, longue ligne droite, j’ai été distancé par le groupe. Il y avait un fort vent contraire et ma position plus relevée a réduit ma vitesse. Dans les autres descentes, il n’y a pas eu de différence.

 

Crevaison

On ne peut compter que sur soi même (pneu et chambre 26 pouces).

 

Deuxième paire de roues

C’est la solution presqu’indispensable. Une paire pour le VTT. Une paire pour la route.

Pour la route, le problème qui se pose, c’est le choix entre des pneus uniquement pour la route ou des pneus plus polyvalent (VTC) avec comme conséquence une perte de rendement.

 

Braquets

Quand nous roulions entre 28 et 30 km/h, j’avais comme braquet 44 / 13 (7.01 m)

Il ne me restait donc plus qu’une seule possibilité pour avoir encore plus grand : 44 / 11 (8.29 m) avec un très grand écart entre les deux.

Sur nos vélos légers, ces développements sont très utilisés et nous avons beaucoup plus de possibilités avec à la clé, des écarts corrects.

 

La cassette pour la route pourra être celle-ci :

 

Poste de pilotage

A l'achat, le guidon faisait 58 cm. C'est bien pour une pratique VTT où le sol n'est pas régulier.

Sur la route ou sur les chemins aménagés, il vaut mieux une position plus étroite.

Il faut également pouvoir changer de position.

J'ai coupé le guidon à 56 cm et j'ai mis des bar-end.

J'ai mis une potence plus courte d'1 cm (12 au lieu de 13).

J'ai mis de la mousse.

Pour convaincre qui ?

Mon idée principale dans cette réflexion, c’est de montrer que les VTTistes, grâce à ce nouveau matériel, pourraient, de temps en temps, quitter les sentiers et nous rejoindre sur la route. On y passe de bons moments !

Et nous, les cyclistes des routes, d’aller rejoindre les VTTistes sur leur terrain de jeux ou sur les chemins aménagés qui sont si agréables !

 

 

 

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