VTT Carbone : pourquoi faire ?
Surtout pour les vacances : depuis des années, je prends mon VTT, en vacances,
pour sa polyvalence. Avec des pneus lisses ou avec des pneus à crampons. Comme
je roulais soit en famille, soit tout seul, le problème du rendement avec les
groupes ne se posait pas la plupart du temps…
…
sauf quand je fais mes reportages à vélo : là, plusieurs fois, j’ai été
handicapé par le poids de mon engin et je m’étais promis d’acheter un VTT
carbone quand il sortirait. Je ne voulais pas mettre plus de 2000 euros car je
trouve que le matériel s’abime vite sur les pistes.
Comparaison VTT carbone (10,2 kg) - VTT alu (12,5 kg)
Mon
VTT alu, il commence à être fatigué. Les commandes sont devenus imprécises. J’ai
fait révisé ma fourche. Il faut que je démonte mes moyeux. Il faut changer la
chaîne et les pignons : vous connaissez l’histoire !
10 kg
avec un cadre carbone et des roues plus légères : ça rend les choses plus
agréables. En plus, ce cadre est confortable.
Sur mon VTT acier, j'avais des commandes
rotatives.
Sur
mon VTT alu, les commandes étaient aux manettes de freins (ce qui avait
l’avantage de pouvoir être changé en tenant les bars-ends). Les commandes
étaient inversées.
Sur
mon VTT carbone : je cherche encore les commandes (qui ne sont pas inversées !)
et je me demande laquelle il faut appuyer !
Comparaison VTT carbone (9.8 kg) - Look (8.5 kg)
J’ai
mis des pneus Hutchinson Top Slick 2 - 26 x 1.0 (200 g) avec des chambres qui pèsent
100 g : total 300 g (les pneus Tubeless Hutchinson Cobra 26 x 2.10 pèsent 660
g)
Ce
matin, sur le plat, j’ai suivi sans problème le groupe. Même à 28 à l’heure, je
n’avais pas l’impression de faire un gros effort. Le même effort que d’habitude.
Dans
les côtes (ah, la gravité), dans Roussigny, j’ai monté à 18 km/h et l’escargot
entre 18 et 20 (en danseuse). Les 1,3 kg entre le look et le VTT se sont fait
davantage sentir : entre 1 & 2 km/h.
Conclusion : on a toujours intérêt, quand on roule en groupe, à avoir le
matériel le plus léger possible dans les côtes.
Ce qui est nouveau, c’est que la solution VTT carbone est envisageable.
Freins
Freins à disque.
Pour
les vélos légers, c’est inutile puisque par principe, c’est la légèreté qui
est recherchée. Nos freins à étrier sont efficaces. De plus, la faible surface
de contact du pneu de route n'offre pas une adhérence suffisante en cas de
freinage brutal avec des freins à disque.
Pour
les VTT, le freinage sur jante est à proscrire à cause des poussières des pistes
ou de la boue. Le disque, lui, est toujours efficace. Même dans les longues
descentes de montagne (pas d’échauffement des jantes).
Ce
matin, feu rouge dans la très forte descente de la côte des Belles Dames. J’ai pu m’arrêter sans problème
alors que Jean Michel a du passer le feu. Ce qui soulève un problème de
sécurité : si un cycliste m’avait suivi de trop prêt, il
n’aurait pas pu s’arrêter et il m’aurait heurté.
Dans les descentes, il vaut mieux ne pas se serrer !
Conclusion, dans nos groupes, autant avoir le même type de freinage.
Guidon plat
Sur
la route, le guidon a plusieurs positions est préférable.
L’été, quand je roule tout le temps avec un guidon plat, j’ai davantage mal aux
mains surtout à l’extérieur des paumes.
En
plus, le guidon plat n’offre pas la position basse (descente et contre le vent).
Alors, vous allez me demander, pourquoi mettre un guidon plat sur les VTT ?
Je me
souviens de vacances passées à Font Romeu : je descendais une piste (de ski) avec
une randonneuse (guidon de course) : j’ai fait un soleil ! Le centre de
gravité était trop devant.
Avec
un guidon plat, dans les fortes descentes, on a toujours les doigts sur les
freins et on peut en même temps passer les fesses derrière la selle si le besoin
s’en fait sentir.
Le
guidon plat, c’est mieux aussi dans les villes, les pistes cyclables où il y a
beaucoup de monde.
En un mot : quand il faut pouvoir freiner à tout instant.
Dans
nos sorties sur route, nous n’avons pas ce problème.
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Descentes
Dans
la descente de Bel Air, longue ligne droite, j’ai été distancé par le groupe. Il
y avait un fort vent contraire et ma position plus relevée a réduit ma vitesse.
Dans les autres descentes, il n’y a pas eu de différence.
Crevaison
On ne
peut compter que sur soi même (pneu et chambre 26 pouces).
Deuxième paire de roues
C’est
la solution presqu’indispensable. Une paire pour le VTT. Une paire pour la
route.
Pour
la route, le problème qui se pose, c’est le choix entre des pneus uniquement
pour la route ou des pneus plus polyvalent (VTC) avec comme conséquence une perte de
rendement.
Braquets
Quand
nous roulions entre 28 et 30 km/h, j’avais comme braquet 44 / 13 (7.01 m)
Il ne
me restait donc plus qu’une seule possibilité pour avoir encore plus grand : 44
/ 11 (8.29 m) avec un très grand écart entre les deux.
Sur
nos vélos légers, ces développements sont très utilisés et nous avons
beaucoup plus de possibilités avec à la clé, des écarts corrects.
La
cassette pour la route pourra être celle-ci :
Poste de pilotage
A l'achat, le guidon faisait 58 cm. C'est bien pour une pratique
VTT où le sol n'est pas régulier.
Sur la route ou sur les chemins aménagés, il vaut mieux une
position plus étroite.
Il faut également pouvoir changer de position.
J'ai coupé le guidon à 56 cm et j'ai mis des bar-end.
J'ai mis une potence plus courte d'1 cm (12 au
lieu de 13).
J'ai mis de
la mousse.
Pour
convaincre qui ?
Mon
idée principale dans cette réflexion, c’est de montrer que les VTTistes, grâce à
ce nouveau matériel, pourraient, de temps en temps, quitter les sentiers et nous
rejoindre sur la route. On y passe de bons moments !
Et
nous, les cyclistes des routes, d’aller rejoindre les VTTistes sur leur terrain
de jeux ou sur les chemins aménagés qui sont si agréables !
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