L’idée, c’est de travailler sur
les
points d’appuis :
Le guidon
-> Avec des lâchers de la main droite, de la
main gauche, des deux mains... Promener sa main (de plus en plus loin) sur le
vélo tout en roulant. Toucher différents endroits de son corps avec la main tout
en roulant.
Les pédales
-> On quitte une pédale. On pose son pied sur
une partie du cadre (les casse-cous arrivent à poser leurs pieds sur la selle).
la selle
-> On lève les fesses, on repose. On ne
pédale pas – on pédale
Tout cela parait simple mais pour des enfants
qui débutent, c’est très difficile : il y a l’appréhension et la gestuelle qui
faut modifier quand on change les points d’appuis !
Le cerveau doit trouver ses automatismes.
Mais auparavant, il faut passer par l’apprentissage. D’où ces exercices pour
prendre conscience que les 5 points d’appuis ne sont pas immuables.
En même temps, on apprend
:
-
le freinage :
freiner ne veut pas dire s’arrêter – ralentir/stopper
-
le virage :
position de la pédale extérieure au virage
trajectoire : ne pas couper le virage – rester à droite
-
rouler en groupe
:
ne pas doubler,
rester en file indienne ou par deux,
la distance de sécurité avec celui qui précède
la distance entre le cycliste et le bas-côté qui va être différente suivant la
vitesse, la pente, l’état de la route
(bien choisir les enfants qui roulent devant : allure régulière et adaptée au
groupe)
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-
les dangers de la route
:
le bas côté
les gravillons
les trous
les trottoirs - les aménagements pour la 'sécurité'
les véhicules (à l'arrêt - qui roulent)
les cyclistes
les piétons
les intersections, les virages sans visibilité,
On peut réfléchir
au positionnement des adultes
: pas en tête (sauf pour les endroits dangereux) mais
naviguer en 2° file.
On peut travailler sur
le signalement des dangers
par les capitaines de route.
Séances
sur plateau :
On peut pédaler par deux en se tenant par la
main, les épaules…
On peut bien sûr mettre des slaloms en place,
des bandes étroites, des arrêts sur place, des passages sous un fil…
Ce que je faisais avec mes élèves : c’est eux
qui trouvaient les idées d’exercices.
- On travaillait, sur le plan, la mise en
place du circuit.
- Puis on regardait la faisabilité en
fonction du niveau des élèves : essais/erreurs/améliorations.
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