Quand je reviens de vacances,
après avoir beaucoup roulé sur mon Gravel, j’observe les réactions de mon vélo
léger.
Pendant quelques minutes, mon
attention est tournée vers son rendement et sa facilité pour changer de
rythme.
Quelques minutes seulement.
Ensuite mon cerveau est dans
l’action cycliste.
A la sortie de jeudi, un
cycliste est venu avec une machine de 7000 euros. Cadre titane et matériel
haut de gamme.
Je l’ai questionné pour qu’il
me dise ce qu’il en pensait.
Il a eu la même réflexion : on
pense à cela quelques minutes et puis on est cycliste.
Pour exister dans le groupe,
c’est un bon moyen.
On sort de l’anonymat. Le regard des autres changent. On
est le cycliste qui a une très belle machine.
C’est le décalage qu’il y a
entre sa propre perception et celle des autres.
Quand on roule à allure
soutenue, la différence entre un vélo de 3000 et 7000 euros n’est pas très
importante.
Dans le monde du cyclotourisme
sportif, dans les moments intensifs, c’est le cycliste plutôt que le
matériel qui fait la différence.
C'est la même chose pour les
roues de VTT : 29, 27 & 26 pouces
Daniel Clerc
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