En préambule :
Donner et recevoir sont l'essence de la vie.
Mais avec les coupes, il s'agit de récompenses
(par définition pour la compétition sportive).
A travers les coupes, le donneur
(l’organisateur) et le receveur (le participant) se donnent de l’importance.
Elles parodient la compétition alors
que dans la pratique du cyclotourisme il n'y a pas de vainqueur !
Lorsque j'ai débuté le cyclotourisme,
dans les rallyes, dans les brevets, il n'y avait jamais de coupe...
Et puis un jour, un organisateur, pour
toujours en faire plus que le voisin, a décidé d'offrir une coupe : certains
cyclotouristes se sont sentis flattés.
Pour ne pas se sentir en reste, tout
le monde a emboîté le pas :
coupe au plus éloigné, coupe au plus jeune, coupe au plus ancien, coupe aux plus nombreux, coupe aux féminines, coupes tirées au sort... !
Comptez combien il y a d'organisations
chaque dimanche en France. Comptez combien cela représente de coupes distribuées
en une année dans tous les sports et vous conviendrez que cela frise le
ridicule...
Alors, à qui profite toute cette joyeuse quincaillerie ? Eh, bien,
aux fabricants de coupes, bien sûr !
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