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Concept danger potentiel

Inutile, injuste et nuisible

Les conséquences au niveau d'une nation

 

Le concept "danger potentiel" est inutile, injuste et nuisible.

Ce concept conduit à des réalisations inutiles/inadaptées/contraignantes car les aménagements ne peuvent pas garantir la sécurité.

Les aménagements sont très souvent contraires à la sécurité.

La généralisation qui découle de cette logique ne tient absolument pas compte des usagers : impact sur les moyens et longs trajets urbains.

Leurs nombres, leurs variétés, leurs disproportions, leur coût astronomique et la non prise en compte des usagers est une véritable catastrophe pour la France.

 

 

La priorité actuelle, avec la logique du danger potentiel, est de vouloir sécuriser partout avec les aménagements contraignants qui vont avec.

C'est une sécurité amoindrie avec des déplacements pour tous de plus en plus pénibles.

Les maires ont l'impression, à travers ces réalisations visibles, d'exister.

Cela plait à une partie de la population, conditionnée par l'angoisse collective : "Ne va pas sur la route, c'est dangereux".

Une autre démarche :

Le danger potentiel est éventuel.

Au niveau d'une nation, vouloir réaliser des aménagements contraignants pour chaque supposition est une grave erreur.

Il faut donc redonner aux usagers de la route leur entière responsabilité.

Un exemple : Zone 30

Ce qui est important, ce n'est pas le 30, c'est l'instant piéton sur la chaussée.

Un automobiliste roule légèrement trop vite...

... pas de piéton sur la chaussée -> pas de danger réel.

Donc pas de fixation sur l'excès de vitesse. Les usagers ont l'intelligence d'adapter leur vitesse à leur environnement.

La priorité vraiment importante :

Les rues désertes sont sans danger.

Les piétons sont en sécurité sur les trottoirs.

L'instant piéton sur la chaussée : le seul moment/lieu important.

Aménagements inutiles :

- un ralentisseur unique ne ralentit que l'espace de cet aménagement,

- ce n'est pas une vraie sécurité : le piéton engagé n'est pas protégé par le ralentisseur. A cet instant, le conducteur est le seul responsable,

- Les aménagements contraignants sont très souvent contraires à la sécurité.

Injuste :

Les "chauffards" sont là un dixième de seconde : ils marquent les esprits.

Les aménagements pénalisent tous les usagers, tout le temps, bientôt partout et pour des décennies. Profondément injuste.

 

Conséquences nuisibles : stress, injustice, contraire à la sécurité et davantage de pollution...

Les conséquences au niveau d'une nation : erreur dans le raisonnement, inutilité, injustice, effets contraires, dangerosité, stress, mauvais climat général, gaspillage de l'énergie et pollution, coût exorbitant.

- La multiplication des ralentisseurs et des STOP contre-nature entraine le stress (fatigue, perte d'attention, détournement de ce qui est important, déresponsabilisation),

- Souvent, ils sont dangereux,

- Ils induisent des effets contraires,

- En mettre partout, alors que les usagers souffrent déjà dans les transports, va renforcer encore davantage un sentiment d'injustice profond,

- Vouloir faire arrêter artificiellement des millions de véhicules des dizaines de fois par jour est un non-sens au niveau du gaspillage d'énergie et de la pollution (CO2),

- Vouloir faire respecter les STOP aux cyclistes qui sont victimes de cette folie contre les voitures est également une aberration. Il faut donc, modifier le concept STOP en cédez-le-passage,

- Les équipements surdimensionnés et en trop grand nombre : le cerveau humain ne voit pas les panneaux inutiles,

- L'augmentation du flux de circulation est bien réelle à certaines heures, malheureusement, les aménagements contraignants ne vont pas limiter les voitures... Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'ils vont gêner de plus en plus d'usagers,

- La politique des chicanes, feux, STOP a pour conséquence, aux endroits et aux heures sensibles, à la création de nouveaux bouchons.

- La généralisation des contraintes entraine le non-essor du vélo urbain.

 

Les idées directrices positives :

- avant tout ne pas nuire,

- des aménagements pour et non contre les usagers,

- l'intérêt commun,

- les automobilistes sont dans leur très grande majorité respectueux,

- les piétons sont en sécurité sur les trottoirs,

- il n'y a aucun danger dans les rues désertes,

- les ralentisseurs, quand ils sont rares, sont très bien admis.  Leur nécessité est comprise.

 

Daniel Clerc

 

Il n'y a pas de danger dans les rues désertes.

 

Les victimes ?              Contraire à la sécurité          Exemples à suivre 

 

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