Six heures du matin.
Depuis 3 ans, il parcourt ce trajet de
22 km en vélo électrique. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse
3°C comme aujourd'hui.
Roger Dunneisen - Winterthur, Suisse
L’automne ou l'hiver, quand il fait
sombre, c'est plus dur que l'été.
Ce n'est pas toujours facile de se
motiver.
Quand il fait beau, je suis ravi
d'enfourcher mon vélo.
Et une fois en selle, et les deux
premiers kilomètres parcourus, je me sens super bien.
Xenius
Le vélo électrique le propulse jusqu'à
45 km/h.
Mais il peut aller encore plus vite.
Surtout en descente.
Cela lui permet de parcourir les 22 km
en 40 à 50 minutes.
Auparavant, il favorisait la voiture.
Mais avec les embouteillages, il lui
fallait souvent beaucoup plus de temps.
C'est un projet de recherche qui l'a
incité à changer de mode de transport.
L'organisation a mis des vélos à
disposition des participants en échange de leur participation.
Roger Dunneisen - Winterthur, Suisse
Le trafic ne cessait de s'intensifier et
aujourd'hui, ce déplacer en voiture est synonyme d'embouteillage
surtout en agglomération.
Alors, j'ai décidé de tenter le coup.
J'ai fait l'essai pendant 2 semaines, et
ensuite j'ai acheté le vélo.
C'est vraiment génial !
Xenius
Comme Roger, de nombreux volontaires ont
définitivement adopté le vélo électrique.
Prof Dr Yann Blumer - ZHAW Winterthur,
Suisse
Ils ont du réfléchir à la façon de
fonctionner sans voiture. A l'organisation. Ces 2 semaines ont
vraiment perturbé leurs habitudes de transport. Il y a eu un impact
sur leur quotidien. Ils étaient plus ouverts à de nouvelles
propositions. En l’occurrence, le vélo électrique. |
Xenius
Surprise, ce n'est pas la protection du
climat qui motive les gens à abandonner la voiture.
Prof Dr Yann Blumer - ZHAW Winterthur,
Suisse
Grace à la recherche, nous savons que la
conscience écologique à elle seule, ne suffit pas encore à
convaincre les gens de passer de la voiture au vélo, par exemple.
Ils le font lorsqu'ils ont une bonne
raison personnelle.
Lorsqu'il gagne du temps, de l'argent ou
si c'est bon pour leur santé.
Et si en plus, cela permet d'agir pour
l'environnement, ils en sont ravis !
Xenius
En moyenne, ces convertis parcourent
chaque année 1000 km à vélo et non plus en voiture.
Mais ceux qui comme Roger vont
travailler chaque jour en vélo électrique reste une exception.
Ils sont nombreux à trouver ça trop
dangereux.
Notamment, à cause du manque d'attention
des automobilistes.
Roger Dunneisen - Winterthur, Suisse
Il faut être très prudent car beaucoup
de conducteur ne se rendent pas compte de la vitesse à laquelle
avance un vélo électrique. On vous coupe souvent la route. Il faut
vraiment conduire raisonnablement et avec discipline.
Xenius
Si plus de gens utilisaient le vélo
électrique, cela encouragerait les automobilistes à mieux s'adapter
à leur présence.
Roger, lui, n'imagine plus de se passer
de son vélo.
Roger Dunneisen - Winterthur, Suisse
Je suis en forme. Après cela, j'ai la
pêche pour la journée.
En voiture on est toujours tendu. Il y a
beaucoup de circulation.
Alors qu'à vélo, c'est différent.
On est en plein air et surtout, quand on
pédale régulièrement on dort bien mieux la nuit.
Xenius
Passer de la voiture au vélo électrique,
c'est bon pour la planète, mais pas seulement ! |