Précédente Accueil Remonter Suivante

Le stress

Xenius

 

 ARTE Xenius

© BR 2016 ARTE.TV/XENIUS

 

Le stress

L’homme connait le stress depuis la préhistoire.

Mais les facteurs de stress étaient différents.

Dans ce cas de figure, deux possibilités : le combat ou plutôt la fuite.

Pour faire face à une menace, notre corps active des automatismes très ingénieux

Lorsque nous sommes stressés, notre cerveau déclenche une cascade de neuraux transmetteurs et d’hormones comme l’adrénaline.

L’organisme est mis en état d’alerte.

Le cœur bat plus vite, la pression artérielle augmente, le pouls s’accélère, le foie libère du glucose.

Résultats : nos muscles et notre cerveau sont mieux irrigués et reçoivent plus d’énergie nous préparons ainsi à agir vite.

Afin de mobiliser toutes nos forces pour le combat où la fuite, les fonctions corporelles dont l’utilité n’est pas indispensable sont mises au ralenti.

Ce mécanisme de survie qui nous focalise sur l’urgence était vital pour nos ancêtres.

Mais aujourd’hui, face au stress, il nous est difficile de fuir.

Nous sommes plutôt obligés d’endurer la situation et ce n’est pas sans conséquence sur notre santé.

La faute, entre autres, au cortisol, l’hormone du stress, secrétée par la glande corticosurrénale, sa production augmente en cas de stress.

Son rôle, reconstituer les réserves d’énergie.

Mais un excès de cortisol a un effet néfaste car il affaiblit notre système immunitaire.

Le stress chronique ouvre la porte  à des pathologies comme l’hyper-tension, l’infarctus, de diabète, l’ulcère gastro-intestinal, le mal de dos ou le burn-out.

Le corps humain n’est tout simplement pas conçu pour gérer un stress continu.

 

Xenius (Arte) 

 

 

Précédente Accueil Remonter Suivante