Avant, le STOP protégeait d'un
endroit dangereux.
Il était utile et compris.
Aujourd'hui, il y en a partout.
La généralisation des STOP est une des conséquences
négatives de la logique "danger potentiel".
- à certains
endroits, 4 STOP pour un croisement...
- dans le département de l'Essonne,
par exemple, à tous les
carrefours, un STOP est installé en privilégiant la voie où le trafic
est nul,
- des STOP sont installés
en pleine campagne...
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Sécurité ?
Sur les itinéraires réguliers, les
usagers connaissent bien tous les pièges. La visibilité
est très importante.
Il y a ceux qui respectent toujours
la loi : ils s'arrêtent à chaque STOP.
Il y a ceux qui ralentissent
beaucoup, en analysant leur environnement, et passent sans s'arrêter.
Il y a ceux qui ne ralentissent
même plus aux STOP inutiles.
Il y a ceux qui sont "dans leur droit" et passent sans aucune
précaution dans la voie non stoppée...
On peut affirmer que la
généralisation des STOP ne va pas dans le sens de la sécurité ni dans le respect
des lois.
Ils ne protègent plus rien.
C'est devenu une contrainte
inutile, et par réaction humaine normale, beaucoup d'usagers ne les respectent
plus.
Tous les usagers sont victimes de
cette surenchère.
Vouloir faire respecter les STOP aux
cyclistes qui sont victimes de cette folie contre les voitures est également une
aberration.
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