Multiplication des ralentisseurs ?
Conséquence : le stress
quotidien inutile
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Les automobilistes, en
franchissant ce ralentisseur, pensent t-ils :
- apaisement du flux
automobile, circulations douces, itinéraires sûrs, confortables et
conviviaux ?
ou plutôt :
- stress,
gêne, inutilité, injustice ?
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La multiplication des
contraintes provoque le
stress |
En
introduction
La multiplication des ralentisseurs est-elle
souhaitable ?
L’aménagement doit-il conduire vers les
limitations de sécurité ou plutôt vers la facilité des déplacements ?
Existe-t-il un bon compromis ?
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Degré
d'importance
Bien sûr, il y a des problèmes bien plus grave.
Mais la multiplication des ralentisseurs, du
fait de leur pénibilité, agressent des millions de personnes dans leur
quotidien.
Il faut privilégier l'intérêt général.
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L’idée
importante : le moment piéton/voiture sur la chaussée
Les piétons sont en sécurité
sur les trottoirs.
Le moment délicat, c’est quand il y a un piéton sur la
chaussée et une voiture qui arrive.
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Répétition =
stress
Le passage sur un ralentisseur
occasionne une gêne certaine. La répétition provoque la pénibilité.
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L'effet
contraire
Au lieu de garder une vitesse
constante, certains automobilistes n'ont plus le calme nécessaire à une
conduite responsable. Ils ont tendance à accélérer davantage en dehors des
ralentisseurs.
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Un
ralentisseur dans chaque rue ?
Dans la plupart des rues, il
n'y a pas beaucoup de circulation et encore moins de piétons.
Le moment piéton/voiture sur la
chaussée est donc inexistant.
Pourquoi mettre un ralentisseur
puisqu'il n'y a pas vraiment de danger pour les personnes ?
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1, puis
3, puis 7...
Un ralentisseur a été installé
dans une rue...
Avec la logique du toujours
plus... et l'inefficacité des ralentisseurs dans l'espace, il y en aura
toujours qui voudront en mettre davantage.
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Escalade
dans le déraisonnable
Sous prétexte de sécurité,
certains aménageurs tombent dans les extrêmes :
23 ralentisseurs sur la même
route...
Des ralentisseurs de plus en
plus haut...
Un ralentisseur à tous les
STOP...
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Sentiment
d’injustice
Les automobilistes sont
épuisés/énervés par les embouteillages, les déplacements urbains de plus en
plus invivables.
Avec les ralentisseurs trop
nombreux, on rajoute encore quelque chose… qui leur semble inutile/injuste.
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Le point de vue
des cyclistes
Les cyclistes sont les
"victimes" les plus touchées par les ralentisseurs.
Sur nos vélos, c'est tout notre
corps qui ressent l'obstacle.
Il y a de nombreux accidents à
déplorer.
Quotidiennement, ils sont pour
nous une véritable gêne.
Avec la distance importante de
nos sorties sur route
(entre 50 et 200 km), la multiplication des aménagements contraignants
accentue la pénibilité dans
nos déplacements en peloton.
Les cyclistes actifs parcourent
entre
3000 et 11 000 km par an.
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L'essor du
vélo
électrique
Il faut tout faire pour
favoriser les vélos électriques.
Lutter contre l'angoisse
collective "la route, c'est dangereux".
La masse du vélo électrique est
plus importante (>20 kg). Sa vitesse aussi (25 km/h - 45 km/h). L'utilisateur ressentira encore
davantage l'obstacle des ralentisseurs.
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Local /
Global
A l'heure actuelle, la
multiplication des ralentisseurs, dans beaucoup de communes, a pour
conséquence le stress pour tous les usagers de la route.
Si on constatait une
généralisation, cela rendrait les déplacements urbains encore plus
contraignants.
La responsabilité des
décideurs : appréhender la réflexion pas seulement à l'échelon local mais
dans son ensemble.
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Coût
et entretien
Ces réalisations ont un coût
non négligeable…
Cet argent devrait être employé
pour des solutions positives.
On constate, souvent, un
non-entretien ce qui les rend encore plus pénibles voir dangereuses.
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Ralentisseurs
vraiment indispensables ?
Pendant 15 jours, en juillet
2013, j'ai exploré, pour mes reportages et mes circuits GPS les villes de
Gujan-Mestras et du Teich en Gironde (Bassin d'Arcachon). Aussi bien à pied,
à vélo et en voiture. Surtout à vélo.
Gujan-Mestras venait de
réaliser des aménagements avec de nombreux ralentisseurs.
La ville Le Teich n'en avait
aucun.
A aucun moment, je me suis
senti moins en sécurité dans la ville sans ralentisseur. Au contraire,
c'était plus agréable.
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Un exemple
symbolique
Villiers sur Orge, plus petite commune de l'Essonne.
30 ralentisseurs.
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Conclusion
Entre les principes et la
vie...
Les limitations de sécurité ou
la facilité des déplacements ?
Il faut privilégier l'intérêt
général.
Il faut changer d’état d’esprit
: la majorité des
automobilistes sont des personnes responsables.
Tout ce qui entrave les
déplacements doit être exceptionnel et réfléchi.
Les ralentisseurs sont contre-nature, la plupart du temps
inutiles et inefficaces, et leur multiplication
provoque le stress.
L'idée positive, c'est de
choisir le compromis et non l'extrême.
Les solutions extrêmes : une
sécurité illusoire et une non prise en compte de l'ensemble des
utilisateurs.
Le bon compromis : c'est Le
moment piéton/voiture sur la chaussée qui est à privilégier.
Daniel Clerc |
La généralisation des nouveaux
systèmes d'arrêt automatique en cas de présence d'un piéton sera une
véritable avancée pour la sécurité.
Définition wikipédia :
le terme ralentisseur
désigne soit le ralentisseur de type dos d’âne, soit le
ralentisseur trapézoïdal. Tous deux sont des surélévations de
chaussée de 10 cm, qui occupent, la plupart du temps, la largeur
totale de la chaussée et font jusqu’à quatre mètres de long.
D’autres aménagements sont utilisés pour modérer la vitesse : soit
des surélévations de chaussée (plateaux et coussins), soit des
bandes transversales (bandes rugueuses ou sonores, vibreurs), soit
des déviations de trajectoire (chicanes) ou des rétrécissements de
chaussée (écluses).
Les ralentisseurs et
les autres aménagements similaires sont placés en agglomération aux
endroits où la circulation des véhicules à plus de 30 km/h
présenterait un danger pour les autres usagers, surtout pour les
piétons, par exemple aux abords des écoles ou dans les centres des
villes où la vie locale est prépondérante. Leur largeur dépend de
celle de la chaussée (certains sont situés avant les passages
piétons), leur longueur varie de quelques centimètres (pour les
bandes sonores) jusqu’à quelques mètres pour les dos d’âne (certains
peuvent dépasser 50 mètres2, on les appelle « plateaux surélevés »).
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