Ralentisseurs utiles et efficaces ?
Sécurité illusoire
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Ralentisseur ?
Une zone 30 artificielle.
Jamais de piéton sur la
chaussée.
Une fois l'obstacle franchi, les usagers de la
route retrouvent la vitesse qui convient à leur environnement.
L’implantation des ralentisseurs est
interdite sur des voies où le trafic est supérieur à 3 000
véhicules en moyenne journalière annuelle (MJA)
Voir document
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Sécurité ?
Les piétons sont en sécurité
sur les trottoirs.
1° cas : pas un seul être
humain sur la chaussée = pas de danger.
le ralentisseur est
inutile.
2° cas : une personne sur la
chaussée = danger.
C'est la responsabilité du
conducteur. Il doit s'arrêter.
Le ralentisseur ne protège pas
la personne engagée.
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Les ralentisseurs
sont-ils vraiment utiles et efficaces ?
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Analogie
En préambule une analogie avec
le Rhône : aménagements frénétiques et aujourd'hui, suite aux catastrophes,
retour en arrière.
Les responsables croyaient bien faire. Aujourd’hui, tout le monde a compris
que c’est le naturel qui doit prédominer.
Les ralentisseurs sont
contre-nature.
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Le
point
de vue des décideurs
Il y a toujours des bonnes
raisons pour faire ralentir les véhicules.
Les mots employés : apaisement
du flux automobile, circulations douces, itinéraires sûrs, confortables et
conviviaux.
Il y a un décalage entre les
intentions et les conséquences des ralentisseurs.
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L’idée
importante : le moment piéton/voiture sur la chaussée
Les piétons sont en sécurité
sur les trottoirs.
Le moment délicat, c’est quand il y a un piéton sur la
chaussée et une voiture qui arrive.
Ce n'est pas le ralentisseur
qui protège la personne engagée.
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Vouloir
faire ralentir ?
Vouloir faire ralentir partout,
tout le temps et d'une
manière artificielle les voitures est une erreur car c'est la présence d'une
personne sur la chaussée qui présente un réel danger.
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Responsabilités ?
Les responsables font des
aménagements dans l’éventualité d'un danger.
A l’instant présent où il y a une
voiture et un piéton sur la chaussée, c’est le conducteur qui prend seul la
décision de s’arrêter.
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Effets
contraires
Tous ces aménagements sont
déresponsabilisant.
Les ralentisseurs perturbent
l'attention. Les conducteurs sont, de ce fait, moins attentif à l'essentiel
: le piéton sur la chaussée.
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Inefficacité ?
Une fois l'obstacle franchi, les usagers de la
route retrouvent la vitesse qui convient à leur environnement.
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Inutilité ?
Aux heures de pointe, pas besoin de
ralentisseurs, car c'est l'activité qui génère le
ralentissement :
- aux entrées/sorties des
établissements scolaires,
- près des centres commerciaux,
- au cœur des villes,
- lors des embouteillages...
Quand il n'y a presque plus
personne, les ralentisseurs sont inutiles puisque le moment délicat
"piéton/voiture sur la chaussée" n'est plus vraiment d'actualité.
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Injustice ?
Les aménageurs ne sont plus là...
Les ralentisseurs provoquent gêne
et stress, tout le temps et pour tout le monde.
La plupart du temps, ils sont
inutiles et inefficaces.
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Psychologies
Les responsables ont
l'impression d'avoir trouvé la solution pour faire ralentir les voitures.
L'automobiliste, sur le
ralentisseur, ressent une gêne. Il s'efforce de ne plus y penser avec un
arrière goût d'inutilité.
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Perception
des automobilistes et des motards
Nous sommes tous des
automobilistes ou des motards.
Parmi nous, il y a-t-il des
assassins ? Bien sûr que non ! Ce sont les autres...
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Durée
Le chauffard est là un dixième
de seconde.
Il marque les esprits.
Les aménagements sont là tout
le temps et pour de nombreuses années... On constate que ceux qui sont mal
pensés ne sont généralement pas modifiés.
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Punition collective
C'était le principe de la
punition collective à l'école : un élève fait une faute, toute la classe est
punie. Profondément injuste.
A cause de quelques cas
extrêmes, tout le monde est pénalisé.
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Changer d'état
d'esprit ?
Avant tout, ne pas nuire !
Il faut privilégier l'intérêt
général.
Ne pas généraliser à partir
d'un cas particulier.
Ne plus faire des aménagements comme une arme contre
quelqu'un.
Faire confiance aux usagers de la route.
Dans la grande majorité, ils sont responsables.
Prendre en compte le cerveau de tous les usagers.
Daniel Clerc |
Lien vers :
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