J’avais utilisé les travaux du
docteur Piednoir. Ces travaux étaient parus dans la revue « Cyclotourisme ».
Cette étude m’avait semblé intéressante car elle reposait sur une vaste enquête
au niveau des cyclotouristes.
Le docteur Piednoir avait aussi fait l’enquête sur
un groupe étalon.
En exploitant les données, l’auteur de l’article avait publié
des formules mathématiques qui permettaient de trouver les mensurations d’un
vélo sur mesure à partir de la taille et de l’entrejambe d’un cycliste.
Il
introduisait également la notion de proportionnalité en ce qui concernait la
taille des roues, la longueur des manivelles et de la potence, la sortie de la
selle (et la hauteur du cadre)…
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Dans mon
logiciel, on rentrait la taille, l’entrejambe, la pointure et l’utilisation
(sport ou tourisme) et le programme calculait :
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la taille du vélo,
-
la hauteur de
selle,
-
la longueur des manivelles et des cales pieds,
- la distance centre de la selle et axe du guidon,
-
la longueur de
la potence,
- la circonférence des roues
650 ou 700 (le VTT n’existait pas).
J’avais opté pour un angle de tube de selle de 73°.
La longueur des bases
variaient en fonction de l’utilisation : passage des garde-boue ou non.
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Rando-Cycle (Philippe Roche
- polytechnicien)
avait été intéressé par mon logiciel. Mais
le fait que la longueur des membres supérieurs n’était pas prise en compte
pénalisait ma réalisation.
Pour mes vélos sur mesure, je donnais
les
documents papiers ci-dessous au constructeur (BACO par l'intermédiaire de mon vélociste Courtial -
Ris Orangis).
Il s'occupait également de l'émaillage et du chromage.
Ensuite, je m'occupais du montage.
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