Le
compas
Au début, je les laisse appréhender
l'outil. Les résultats ne sont pas fameux ! Je leur rappelle qu'un apprentissage
ne se fait pas immédiatement...
La table recouverte de 'Formica' ne permet
pas d'enfoncer la pointe : on sort la chemise rouge et on pose la feuille
dessus.
Pour que cela fonctionne bien, il faut que
la mine du crayon touche la pointe (symétrie).
On peut tourner la feuille en maintenant le
compas immobile. On peut faire des arcs plutôt que des cercles entiers (quoique
les enfants ont une obsession : faire des ronds !)
Ceux qui y arrivent vont présenter leur
travail : c'est donc possible !
Les plus forts aident les plus faibles.
Le geste dégrossi, j'aborde la façon de
tenir un compas avec la partie haute, le pouce en bas et en levant le coude
(sans être trop catégorique car les plus faibles ont besoin encore de tenir le
compas avec les branches)
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Le cercle étant en place, on fait varier la
taille -> la cible ou plein d'autres choses (les enfants débordent
d'imagination).
Ce qu'il y a de bien avec le compas, c'est
la rigueur qu'il implique si on veut arriver à un bon résultat.
J'introduis la croix et la notion
d'intersection qui va avec : l'enfant doit mettre avec précision la pointe à
l'intersection (ce sera toujours vrai).
On aborde les rosaces.
L'enfant doit réfléchir au placement de la
pointe et non du crayon.
Naturellement, on arrive à réfléchir à la
taille des cercles. On sort la règle ! On mesure le cercle : les avis sont
différents !
On arrive à l'idée de la mesure du centre à
la circonférence.
On fabrique des cibles avec la contrainte
d'une progression de 1 cm... Au début, il y en a qui mesure à partir du 1 dans
la prise de mesure. Je dessine une règle au tableau avec le marquage des unités
(0 à 6). On compte à partir de 0. On compte à partir de 1... |