1) Révision des mots (unités) : 0
à 10
2) Fabrication des barres de 10 (les hommes
ont dix doigts). Il reste des objets tout seul.
3) Mémorisation des mots (dizaines) :
dix, vingt, trente, quarante, cinquante, soixante
4) On revient en 1) puis on continue…
5) Fabrication des barres de 10. Il reste
des objets tout seul. On écrit sur une petite feuille le nombre de barre
à gauche et le nombre d’objets tout seul à droite.
6) on revient en 1) puis on continue…
7) Sur la feuille, on entoure des objets
(puis plus tard des croix qui remplacent n'importe quel objet - c'est plus
rapide à dessiner) par 10 en bleu (groupements de 1° niveau). On
coche pour faciliter les choses.
8) On change de bases avec un petit
extra-terrestre qui a 8 puis 4 doigts… La transposition permet de mieux
comprendre.
9) On propose des quantités où les
groupements de 2° niveau vont être nécessaires : on entoure en
rouge. Dans un premier temps, on entoure les objets en bleu (en regardant le
nombre de doigts du bonhomme). Tant que cela est possible. Puis on passe à
la couleur rouge. Tant que cela est possible et en restant dans la même
base.
A ce moment là, parmi les
élèves, des erreurs vont se produire. C’est normal. Tous les
enfants ne comprennent pas du premier coup.
Quelques erreurs : On entoure
en bleu, puis on entoure en rouge le même paquet. On ne respecte pas les
couleurs. On ne respecte pas l’ordre des couleurs (bleu puis rouge). On
ne respecte pas la base. En bleu, ça va, mais en rouge, la base
n’est plus bonne. On n’entoure pas jusqu’au bout (tant que
cela est possible).
Les premières séances,
les plus forts vont se révéler. On peut utiliser leur travail pour
aider les autres. Petit à petit, les choses vont se mettre en
place.
10) On propose des quantités et des
bases où les groupements de 3° niveau vont être nécessaires
: on entoure en bleu, puis en rouge puis en vert. Les petites bases 3, 2
permettent d’y arriver sans avoir trop de données à manipuler
et ayant l’avantage d’avoir une bonne visibilité dans la
logique employée.
11) On revient en 3) puis on continue…
12) On introduit le tableau du nombre. On
apprend à mettre au bon endroit les résultats (les paquets de plus en
plus gros à l'envers).
On peut mettre dans le tableau le
dessin d'un paquet rouge, d'un paquet bleu et d'une croix (qui remplace
n'importe quel objet)
On travaille (beaucoup) sur les
lignes et les colonnes. Sur l’intersection d’une ligne et
d’une colonne.
13) On revient en 10) puis on continue
14) On refait le 3) tant que la mémorisation n’est
pas sûre puis on continue.
15) Au tableau, à partir du tableau du
nombre, on va dessiner les paquets bleus et les croix toutes seules (Au lieu de
dessiner des croix et d’entourer pour faire les paquets) et on demande de
dire les mots.
A ce moment, si les enfants ne
comprennent pas, en retravaille le 12)
16) On change la quantité de paquets
bleus, mais pas les croix toutes seules. Et ont fait dire les mots. De plus en
plus vite.
Exemple : vingt trois, quarante
trois, soixante trois, dix trois (!), trente trois
17) On ne change plus la quantité de
paquets bleus (par exemple trente) mais on change la quantité
d’objets tout seuls. Et on fait dire les mots. De plus en plus
vite.
Exemple : quarante deux, quarante
six, quarante neuf, quarante zéro ( !), quarante
huit…
18) On revient en 15) avec d’autres exemples puis on
continue quand l’acquisition devient meilleure.
Nb : il faut bien faire compter les
mots.
Les enfants commencent à bien
comprendre la relation entre les paquets de dix (dizaines), les objets tout
seul (unités) et les mots employés.
19) On aborde quelques anomalies
:
2 paquets bleus et une croix toute
seule : trois mots (vingt et un)
1 paquet bleu et zéro croix : un
mot (dix au lieu de dix zéro)
A ce moment là, on peut leur
faire dire le mot quand il n’y a aucun objet : zéro (Alors que
lorsqu’il y a un ou des paquets bleus et aucun objet tout seul : pas de
zéro dit)
Remarque : le problème
des mots de 11 à 16 n’est pas une priorité pour
l’instant. Il faut bien comprendre que ce sont des anomalies.
L’essentiel, c’est de comprendre, à cette période de
l’apprentissage, le fonctionnement de la numération. Donc, si un
élève dit : dix trois (13), l’enseignant peut lui dire
qu’il a compris. Et que ce nombre se dit en réalité
treize.
20) On recherche quand on doit employer le
mot « et » : des paquets bleus et une croix toute seule.
21) On dessine au tableau des paquets
rouges, bleus et des croix toutes seules. Les élèves doivent remplir
le tableau du nombre.
22) Au tableau, on remplit le tableau du
nombre. Les élèves doivent sur leur feuille dessiner les paquets
(rouge, bleu, croix).
C’est une étape
importante. On leur dit : « N’invente rien. Cherche
l’information dans le tableau du nombre »
Il faut qu’ils fassent la
relation entre le dessin du paquet (couleur) ou de la croix et le chiffre
écrit.
La symbolisation des paquets
permet de concrétiser les choses. Cela se voit.
Les couleurs permettent de mettre
en évidence les différents niveaux de groupements. Cela se
voit.
23) On retravaille le 15) puis on continue
24)
Fabrication des barres de 10. On donne à chaque élève un nombre
variable de blocs. Ils trouvent. Au tableau, on dessine 4 paquets bleus et 6
croix (par exemple). Chaque élève doit enlever (s'il en a en trop) ou
rajouter (s'il n'en a pas assez) jusqu'à avoir sur la table le nombre
imposé.
25)
Au tableau, on écrit les mots (dizaines) : dix, vingt, trente, quarante,
cinquante, soixante.
26)
On écrit des nombres : 22 44 55 66. On fait lire chaque
chiffre séparément et on se rend compte que parfois
'2' se dit 'deux' et parfois '2' se dit 'vingt'... suivant sa
position.
Remarque : tous les enfants lisent
ensemble. Au début, ce sont les plus forts qui répondent. Mais les
plus faibles entendent ces réponses et petit à petit ils les
mémorisent.
27)
On commence à leur parler des méchants et des gentils. On mets à
leur disposition ce tableau :
Les enfants sont ravis de se rendre compte
qu'avant ils ne comprenaient rien au onze, douze... seize et que finalement, ce
ne sont pas eux les responsables !!!
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