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Essor du cyclisme dans les villes

Tout le monde s'y met... sauf les automobilistes !

 

Article de Science & Vie - n°1175 - p 38 par Nathalie Picard-Simonet

Dans le "Rappel des faits", il est écrit que depuis 1998, à la suite de Rennes, une quarantaine de villes sont équipées d'un système de vélos en libre-service. A Strasbourg, la part des déplacements à vélo dépasse les 8% et atteint 15% en centre ville.

Pour les autres : la proportion des cyclistes reste faible : 2% environ.

Nathalie Picard-Simonet écrit qu'il est bien difficile d'arracher l'automobiliste au confort de sa voiture.

Les déplacements à vélo ont de gros avantages : réduire les émissions de gaz à effet de serre, décongestionner le trafic routier.

Le vélo à une image moderne et en phase avec la société.

Il est doté de toutes les vertus pour le cycliste :

- promesse d'économie (gain de 930 euros/an pour un trajet de 10 km),

- promesse de bonne santé (pédaler 30 min/jour réduit de 30% le risque de mortalité)

et pour la collectivité :

- un trajet de 10 km/jour permet d'économiser 650 kilos équivalent CO2 de gaz à effet de serre

Un cycliste en plus = une voiture en moins ?

Dans son article, Nathalie Picard-Simonet écrit que pour que l'impact sur la pollution soit significatif, il faut que ce soit les automobilistes qui se mettent au vélo.

Et les études en 2014 montrent que ce n'est pas encore le cas.

Mode de déplacement abandonnés pour le vélo :

parmi les nouveaux adeptes,

- 19% sont d'ex-automobilistes dont seul 5% utilisaient leur voiture en solo, les autres pratiquaient le covoiturage,

- 65% des transports en commun,

- 2% la marche à pied,

- 9% du deux-roues,

- 5% autres.

Pour conclure cet article, il y a une citation de Vincent Kaufmann, sociologue à l'Ecole polytechnique de Lausanne : "Quitter sa voiture, ce n'est pas simple. Il faut accepter de réorganiser ses horaires et ses activités."

Pour compléter cet article important :

1) Ce n'est pas seulement un problème de confort.

C'est un mal beaucoup plus profond de la société française : angoisse collective : ne va pas sur la route, c'est dangereux.

2) C'est l'importance des habitudes dans le cerveau humain.

3) Dans les déplacements urbains, le vélo apporte un sentiment de liberté : ce n'est pas rien !

Daniel Clerc

 

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