Nathalie Picard-Simonet écrit qu'il est
bien difficile d'arracher l'automobiliste au confort de sa voiture.
Les déplacements à vélo ont de gros
avantages : réduire les émissions de gaz à effet de serre,
décongestionner le trafic routier.
Le vélo à une image moderne et en phase
avec la société.
Il est doté de toutes les vertus pour le
cycliste :
- promesse d'économie (gain de 930 euros/an
pour un trajet de 10 km),
- promesse de bonne santé (pédaler 30
min/jour réduit de 30% le risque de mortalité)
et pour la collectivité :
- un trajet de 10 km/jour permet
d'économiser 650 kilos équivalent CO2 de gaz à effet de serre
Un cycliste en plus = une voiture en
moins ?
Dans son article, Nathalie Picard-Simonet
écrit que pour que l'impact sur la pollution soit significatif, il faut
que ce soit les automobilistes qui se mettent au vélo.
Et les études en 2014 montrent que ce n'est
pas encore le cas.
Mode de déplacement abandonnés pour le
vélo :
parmi les nouveaux adeptes,
- 19% sont d'ex-automobilistes dont seul
5% utilisaient leur voiture en solo, les autres pratiquaient le
covoiturage,
- 65% des transports en commun,
- 2% la marche à pied,
- 9% du deux-roues,
- 5% autres.
Pour conclure cet article, il y a une
citation de Vincent Kaufmann, sociologue à l'Ecole polytechnique de
Lausanne : "Quitter sa voiture, ce n'est pas simple. Il faut accepter de
réorganiser ses horaires et ses activités."
|