7-11-2018
Daniel
Clerc
À
Emmanuel MACRON
Président de la République
Edouard PHILIPPE
Premier Ministre
Christophe
Castaner
Ministre de l’Intérieur
Laurent
Nunez
Secrétaire d’Etat
Députés - Sénateurs - Maires - Responsables
Soutien à mes réflexions/solutions :
Elisabeth Borne
Ministre des Transports
Sécurite_routière_XXI°_siecle
Objet : Sécurité Routière urbaine
Généralisation des contraintes archaïques : avenir rêvé des
usagers ?
Concept danger potentiel
Inutile, injuste et nuisible
Les conséquences au niveau d'une nation
Le concept "danger
potentiel" est inutile, injuste et nuisible.
Ce concept conduit à des
réalisations inutiles/inadaptées/contraignantes car les aménagements
ne peuvent pas garantir la sécurité.
Les aménagements sont
très souvent contraires à la sécurité.
La généralisation qui
découle de cette logique ne tient absolument pas compte des usagers
: impact sur les moyens et longs trajets urbains.
Leurs nombres, leurs
variétés, leurs disproportions, leur coût astronomique et la non
prise en compte des usagers est une véritable catastrophe pour la
France.
- La politique des
chicanes, feux, STOP a pour conséquence, aux endroits et aux heures
sensibles, à la création de nouveaux bouchons.
- La généralisation des
contraintes entraine le non-essor du vélo urbain. |
La priorité actuelle,
avec la logique du danger potentiel, est de vouloir sécuriser
partout avec les aménagements contraignants qui vont avec.
C'est une sécurité
amoindrie avec des déplacements pour tous de plus en plus pénibles.
Les maires ont
l'impression, à travers ces réalisations visibles, d'exister.
Cela plait à une partie
de la population, conditionnée par l'angoisse collective : "Ne va
pas sur la route, c'est dangereux".
Une autre démarche :
Le danger potentiel est
éventuel.
Au niveau d'une nation,
vouloir réaliser des aménagements contraignants pour chaque
supposition est une grave erreur.
Il faut donc redonner
aux usagers de la route leur entière responsabilité.
Un exemple : Zone 30
Ce qui est important, ce
n'est pas le 30, c'est l'instant piéton sur la chaussée.
Un automobiliste roule
légèrement trop vite...
... pas de piéton sur la
chaussée -> pas de danger réel.
Donc pas de fixation sur
l'excès de vitesse. Les usagers ont l'intelligence d'adapter leur
vitesse à leur environnement.
La priorité vraiment
importante :
Les rues désertes sont
sans danger.
Les piétons sont en
sécurité sur les trottoirs.
L'instant piéton sur la
chaussée : le seul moment/lieu important.
Aménagements inutiles :
- un ralentisseur unique
ne ralentit que l'espace de cet aménagement,
- ce n'est pas une vraie
sécurité : le piéton engagé n'est pas protégé par le ralentisseur. A
cet instant, le conducteur est le seul responsable,
- Les aménagements
contraignants sont très souvent contraires à la sécurité.
Injuste :
Les "chauffards" sont là
un dixième de seconde : ils marquent les esprits.
Les aménagements
pénalisent tous les usagers, tout le temps, bientôt partout et pour
des décennies. Profondément injuste.
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Conséquences nuisibles : stress, injustice, contraire à la sécurité
et davantage de pollution...
Les conséquences au
niveau d'une nation : erreur dans le raisonnement, inutilité,
injustice, effets contraires, dangerosité, stress, mauvais climat
général, gaspillage de l'énergie et pollution, coût exorbitant.
- La multiplication des
ralentisseurs et des STOP contre-nature entraine le stress (fatigue,
perte d'attention, détournement de ce qui est important,
déresponsabilisation),
- Souvent, ils sont
dangereux,
- Ils induisent des
effets contraires,
- En mettre partout,
alors que les usagers souffrent déjà dans les transports, va
renforcer encore davantage un sentiment d'injustice profond,
- Vouloir faire arrêter
artificiellement des millions de véhicules des dizaines de fois par
jour est un non-sens au niveau du gaspillage d'énergie et de la
pollution (CO2),
- Vouloir faire
respecter les STOP aux cyclistes qui sont victimes de cette folie
contre les voitures est également une aberration. Il faut donc,
modifier le concept STOP en cédez-le-passage,
- Les équipements
surdimensionnés et en trop grand nombre : le cerveau humain ne voit
pas les panneaux inutiles,
- L'augmentation du flux
de circulation est bien réel à certaines heures, malheureusement,
les aménagements contraignants ne vont pas limiter les voitures...
Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'ils vont gêner de plus en plus
d'usagers,
Les idées directrices
positives :
- avant tout ne pas
nuire,
- des aménagements pour
et non contre les usagers,
- l'intérêt commun,
- les automobilistes
sont dans leur très grande majorité respectueux,
- les piétons sont en
sécurité sur les trottoirs,
- il n'y a aucun danger
dans les rues désertes,
- les ralentisseurs,
quand ils sont rares, sont très bien admis. Leur nécessité est
comprise.
Daniel Clerc
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