La priorité actuelle, avec la logique
du danger potentiel et
la mesure N°10, est de vouloir sécuriser partout avec les aménagements
contraignants qui vont avec.
C'est une sécurité
amoindrie avec des déplacements pour tous de plus en plus pénibles.
Les maires ont l'impression, à travers ces
réalisations visibles, d'exister.
Cela plait à une partie de la population,
conditionnée par l'angoisse collective : "Ne va pas sur la route,
c'est dangereux".
Une autre démarche :
Le danger potentiel est
éventuel.
Au niveau d'une nation, vouloir réaliser des
aménagements contraignants pour chaque supposition est une grave erreur.
Il faut donc redonner aux usagers de la
route leur entière responsabilité.
Un exemple :
Zone 30
Ce qui est important, ce
n'est pas le 30, c'est l'instant piéton sur la chaussée.
Un automobiliste roule
légèrement trop vite...
... pas de piéton sur la
chaussée -> pas de danger réel.
Donc pas de fixation sur
l'excès de vitesse. Les usagers ont
l'intelligence d'adapter leur vitesse à leur environnement.
La priorité vraiment importante :
Les rues désertes sont sans danger.
Les piétons sont en
sécurité sur les trottoirs.
L'instant piéton sur la
chaussée : le seul moment/lieu important.
Aménagements inutiles :
- un ralentisseur unique ne
ralentit que l'espace de cet aménagement,
- ce n'est pas une vraie
sécurité : le piéton engagé n'est pas protégé par le ralentisseur. A cet
instant, le conducteur est le seul responsable.
- Les aménagements contraignants sont très souvent
contraires à
la sécurité.
Injuste :
Les "chauffards" sont là un
dixième de seconde. Ils marquent les esprits.
Les aménagements pénalisent
tous les usagers, tout le temps, bientôt partout et pour des décennies. Profondément
injuste.
Conséquences nuisibles :
Les
conséquences au niveau d'une nation : erreur dans
le raisonnement, inutilité, injustice, effets contraires,
dangerosité, stress, mauvais climat général, gaspillage de
l'énergie et pollution, coût exorbitant.
- La multiplication des ralentisseurs et
des STOP contre-nature entraine un stress permanent (fatigue, perte
d'attention, détournement de ce qui est important, déresponsabilisation,
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- Souvent, ils sont
dangereux,
- Ils induisent des effets
contraires,
- En mettre partout,
alors que les usagers souffrent déjà dans les transports, va renforcer
encore davantage un sentiment d'injustice profond,
- Vouloir faire arrêter artificiellement des
millions de véhicules des dizaines de fois par jour est un non-sens au niveau du
gaspillage d'énergie et de la pollution,
- Vouloir faire respecter les STOP aux cyclistes
qui sont victimes de cette folie contre les voitures est également une
aberration. Il faut donc, modifier le concept STOP en cédez-le-passage,
- Les équipements surdimensionnés et en trop grand nombre
: le cerveau humain ne voit pas les panneaux inutiles,
-
L'augmentation du flux de circulation est bien réel à certaines heures,
malheureusement, les aménagements contraignants
ne vont pas limiter les voitures... Par contre, ce qui est sûr,
c'est qu'ils vont gêner de plus en plus d'usagers,
- La politique des chicanes, feux, STOP a
pour conséquence, aux endroits et aux heures sensibles, à la création de
nouveaux bouchons.
- Trop de contraintes incite à enfreindre la loi.
Analyse de la démarche de la consultation des riverains :
Tous les habitants des villes n'ont jamais envie d'avoir des voitures
dans leur rue.
Et ils trouvent toujours que les voitures vont trop vite.
Ils sont donc toujours d'accord pour intensifier au maximum les
contraintes d'aménagements puisqu'on peut, malheureusement, le faire en France.
On constate que, souvent, dans les résidences privées, les contraintes
sont encore plus dures...
Sous couvert de démocratie, elle permet de justifier l'action du maire.
Demander l'avis aux riverains n'est donc vraiment pas une bonne solution.
Les idées directrices positives :
- lutter contre la pollution,
- avant tout ne pas nuire,
- des aménagements pour et
non contre les usagers,
- l'intérêt commun,
- les automobilistes sont
dans leur majorité respectueux,
- les piétons sont en
sécurité sur les trottoirs,
- il n'y a aucun danger
dans les rues désertes,
- les contraintes, quand
elles sont rares, sont très bien admises. Leur nécessité est comprise.
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