L’homme connait le stress depuis la
préhistoire.
Mais les facteurs de stress étaient différents.
Dans ce cas de figure, deux possibilités : le
combat ou plutôt la fuite.
Pour faire face à une menace, notre corps
active des automatismes très ingénieux
Lorsque nous sommes stressés, notre cerveau
déclenche une cascade de neuraux transmetteurs et d’hormones comme
l’adrénaline.
L’organisme est mis en état d’alerte.
Le cœur bat plus vite, la pression artérielle
augmente, le pouls s’accélère, le foie libère du glucose.
Résultats : nos muscles et notre cerveau sont
mieux irrigués et reçoivent plus d’énergie nous préparons ainsi à
agir vite.
Afin de mobiliser toutes nos forces pour le
combat où la fuite, les fonctions corporelles dont l’utilité n’est
pas indispensable sont mises au ralenti.
Ce mécanisme de survie qui nous focalise sur
l’urgence était vital pour nos ancêtres.
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Mais aujourd’hui, face au stress, il nous est
difficile de fuir.
Nous sommes plutôt obligés d’endurer la
situation et ce n’est pas sans conséquence sur notre santé.
La faute, entre autres, au cortisol, l’hormone
du stress, secrétée par la glande corticosurrénale, sa production
augmente en cas de stress. Son rôle, reconstituer les réserves d’énergie.
Mais un excès de cortisol a un effet néfaste
car il affaiblit notre système immunitaire.
Le stress chronique ouvre la porte à des
pathologies comme l’hyper-tension, l’infarctus, de diabète, l’ulcère
gastro-intestinal, le mal de dos ou le burn-out.
Le corps humain n’est tout simplement pas conçu
pour gérer un stress continu.
Arte - Xenius |